L'insémination artificielle mise à part, les biotechnologies de la reproduction impliquent des manipulations de l'embryon et/ou des modifications plus ou moins importantes de son environnement. Celles-ci sont susceptibles d'influer non seulement sur le taux de gestation mais aussi sur l'apparition de pathologies de la gestation ou sur les caractéristiques de l'individu issu de l'embryon. Cette thèse fait le bilan, aussi bien chez l'homme que dans les espèces animales, des conséquences sur la gestation, le nouveau-né et l'adulte de plusieurs biotechnologies : transfert d'embryon, production d'embryons in vitro, clonage, transgénèse, sexage de l'embryon et enfin congélation de l'embryon. Peu d'anomalies majeures semblent être associées aux biotechnologies, mis à part le syndrome des gros veaux attribué au milieu de culture in vitro de l'embryon mais dont le(s) mécanismes) n'est(ne sont) pas élucidé(s). Le développement de ces techniques et l'accroissement de leur application, tant en élevage qu'en procréation humaine médicalement assistée, impose d'autres recherches et un suivi rigoureux des éventuelles conséquences de la manipulation des embryons in vitro, en particulier chez l'individu adulte et âgé.