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Réhabilitation du cheval convalescent

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Thèse
H

Pinato, M.

École nationale vétérinaire de Lyon

2003

217 p.

L-2003-045

Cheval ; Kinésithérapie ; Physiothérapie ; Massage ; Électrothérapie ; Hydrothérapie

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 045

Bibliographie : 78

Titre anglais : Rehabilitation of the convalescent horse

La convalescence d’un cheval est capitale si l’on ne veut pas compromettre son avenir sportif, à court, moyen ou long terme. Elle débute dès la fin de la phase active de la maladie et prend fin lors du retour à l’état de santé initial. Au cours de cette période, la rééducation permet de rétablir précisément l’usage d’une fonction atteinte à la suite d’une pathologie de l’appareil locomoteur, tandis que la réhabilitation cherche à rétablir l’ensemble des capacités du cheval ayant pu être diminuées au cours de son arrêt d’activité. A terme, le but de toute réhabilitation, au-delà du risque de séquelle, est un retour à l’activité sportive. Pour mettre en place un programme de réhabilitation adéquate, adapté aux déficits fonctionnels rencontrés, à la personnalité du cheval ainsi qu’aux possibilités de son cavalier de le prendre en charge, il est indispensable de commencer par établir un bilan. Il doit prendre en compte la nature des lésions et leur gravité, les répercussions possibles des phénomènes douloureux ainsi que les conséquences même de l’hospitalisation : déficit proprioceptif, modification de l’activité générale de l’animal. Un programme de réhabilitation intègre d’abord des techniques dites manuelles : massage, mobilisations passives, étirements, ostéopathie. Elles ont des indications précises et leur mise en oeuvre est strictement définie. Certaines peuvent parfois être enseignées aux propriétaires qui sont à même alors d’effectuer des séances quotidiennes, gage de meilleurs résultats. Mais le vétérinaire dispose aussi de techniques dites de physiothérapie utilisant les effets biologiques de certains agents physiques : le chaud, le froid, l’électricité, les ultrasons, les infra-rouges, les champs magnétiques. Ces techniques permettent d’intervenir tant sur le déficit fonctionnel qui fait suite à la lésion initiale que dans la gestion des phénomènes douloureux ou des déficits proprioceptifs. Elles interviennent aussi, au même titre que les techniques manuelles, dans la phase d’échauffement qui doit précéder toute séance de rééducation (ou plus largement d’activité sportive). Enfin, il est indispensable de faire évoluer les séances de travail passif vers des séances de travail actif : kinébalnéothérapie, travail monté. Ce dernier doit alors être envisagé comme une véritable gymnastique rééducative. La pleine collaboration du cavalier devient alors indispensable tandis que le vétérinaire est tenu de maîtriser les rudiments de la discipline équestre.

Emprunt/Réservation

Y Réserver

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
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