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PATHOGENIE DE LA DEMODECIE CANINE PARTICULARITES CHEZ LE CHIEN ADULTE (AGE DE PLUS DE 2 ANS)

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Thèse
H

Renvier, C.

École nationale vétérinaire d'Alfort

2003

116 P

A-2003-071

Demodécie ; Demodex ; Demodex canis ; Lymphocyte t ; Immunodéficience ; Carnivore ; Chien

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=442

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 071

Bibliographie : 178

Titre anglais : PATHOGENESIS OF CANINE DEMODICOSIS PARTICULARITIES OF ADULT DOG ( MORE THAN TXO YEAR OLD)

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Guillot, Jacques

Assesseur / Examinateur : Boulouis, Henri-Jean

Type de fond : Fonds contemporain

La démodécie est une maladie qui traditionnellement est associée aux animaux les plus jeunes. II ne faut pourtant pas sous-estimer son importance chez les chiens adultes. En effet, les animaux âgés de plus de deux ans représentent environ 10 % des cas observés. Pour mettre fin aux idées reçues, les particularités de ces animaux ont été développées ici. La première partie de cette thèse est constituée d'une étude bibliographique consacrée à la biologie du parasite Dernodex canin et aux différents aspects de la démodécie (épidémiologie, pathologie, diagnostic et méthodes de lutte). Une attention particulière a été portée aux dernières innovations, notamment en matière de thérapie : après l'amitraz, ce sont l'ivermectine, la milbémycine oxime et tout récemment la moxidectine qui ont révolutionné le domaine du traitement de la démodécie. La pathogénie de la démodécie fait l'objet d'une seconde partie également bibliographique d'où il ressort que l'apparition de la maladie serait due à l'existence préalable d'un déficit spécifique et héréditaire des lymphocytes T (voire des cellules présentatrices d'antigènes) vis-à-vis de Deynodex canis. Des facteurs favorisants, poten-tiellement immunodépresseurs, lui permettraient ensuite de se multiplier. Chez les chiots, les facteurs déclenchants de la maladie peuvent correspondre simplement au stress d'élevage (régime alimentaire inadapté, parasitisme sévère...). Alors que pour des adultes, il s'agit en général de causes plus graves (maladies ou traitements immunosuppresseurs, vieillissement du système immunitaire...). Pour tenter de vérifier l'hypothèse chez le chien adulte d'une éventuelle association entre démodécie « clinique » et présence d'une pathologie sous-jacente, les résultats d'une étude rétrospective de 28 cas de démodécie présentés à la consultation de Dermatologie du service de Parasitologie de l'ENVA sont exposés dans une troisième partie. Les animaux avaient tous au moins deux ans au moment de l'apparition des premiers symptômes. On observait 21 % de formes localisées de la maladie, 25 % de formes généralisées, 11 %: de passages d'une forme localisée à une forme généralisée et 17 %, de pododémodécies. La recherche d'une cause éventuelle à l'apparition de la dermatose a permis de mettre en évidence un traitement antérieur à base de corticoïdes (21 % des cas), une hypothyrc~idie (18 %), une tumeur (11 %), une suspicion de maladie auto-immune (7 %,), un syndrome polyuro-polydipsie d'origine inconnue (7 %) ou encore une hypersensibilité de contact (3,6 %). Pour dix des chiens de l'étude (soit 36 % des cas), aucune pathologie associée n'a pu être reconnue. L'intérêt de la recherche systématique d'une cause sous-jacente lors de reconnaissance de démodécie chez un chien adulte a donc bien été vérifié.

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