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BILAN DE LA MISE EN PLACE DU SCHEMA DE CERTIFICATION DES ELEVAGES BOVINS VIS A VIS DE L'IBR 1997-2001

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Thèse
H

Mohamadou, L.

École nationale vétérinaire d'Alfort

2003

177

A-2003-089

ACERSA ; Sct ; IBR ; Dépistage ; Épidémiologie ; Vaccination ; Bovin

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=402

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 089

Bibliographie : 109

Titre anglais : OUTCOME OF THE IBR CERTIFICATION SCHEME OF BOVINE DAIRY HERDS SET UP IN FRANCE BETYWEEN 1997 AND 2001

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Millemann, Yves

Assesseur / Examinateur : Rémy, Dominique

Type de fond : Fonds contemporain

Plusieurs pays Européens sont indemnes de l'IBR ou ont mis en place un plan de lutte collective contre cette infection, dont les répercussions sont essentiellement commerciales. Ces pays exigent des garanties additionnelles à l'importation. Avec la création de PACERSA (Association pour la Certification de la Santé Animale en élevage) en 1996, la France a mis en place un système de certification IBR basé sur le volontariat. L'objectif, à partir des données issues des enquêtes annuelles réalisées par FACERSA, est d'établir un bilan de la certification à la fin 2001 et d'estimer dans la mesure du possible, la robustesse relative des différentes qualifications. Fin 2001, la quasi-totalité du territoire français est couverte par le système de certification IBR avec 74 STC (Schéma Territorial de Certification, structure départementale ou régionale gérant localement les qualifications) habilités. Sur près de 100 000 cheptels engagés dans la certification, environ 80 000 cheptels ont la qualification A (cheptels indemnes) et 500 la qualification B (cheptels à circulation virale maîtrisée). Les pertes annuelles d'appellation par STC sont en moyenne de 0,7 % pour les cheptels A, 6,5°/o pour les cheptels B 1 et 3,9 % pour les cheptels B2, mais avec de fortes disparités selon les départements. Les pertes d'appellation sont plus fréquentes dans le bassin allaitant et elles sont significativement plus élevées dans les cheptels B. Le principal facteur de risque de perte d'appellation est l'introduction, notamment le risque lié au transport, difficilement maîtrisable. Le Risque Relatif n'est pas significativement différent entre les qualifications B 1 (séropositifs de plus de 48 mois non vaccinés) et B2 (vaccination certifiée des séropositifs de plus de 48 mois) mais avec une tendance pour un risque plus élevé en BI et une proportion d'acquisition de l'appellation A deux fois plus élevée pour les cheptels B2. Le lien entre la perte d'appellation et le contexte épidémiologique est significatif pour les cheptels allaitants / mixtes mais ne l'est pas pour les cheptels laitiers. Le bilan de la certification IBR est largement positif par le nombre de STC habilités et la progression du nombre des cheptels qualifiés. Par ailleurs, la proportion des pertes d'appellation, bien qu'hétérogène, reste relativement faible avec une forte proportion des pertes d'appellation liée à la mise en évidence d'un seul bovin séropositif. Des propositions ont été faites pour la simplification et l'amélioration des procédures, le suivi de qualification et pour une meilleure maîtrise des facteurs à l'origine des pertes d'appellation.


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