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Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) : classification, diagnostic, intéret thérapeutique des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK). Synthèse bibliographique chez l'homme et l'animal

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1044

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 048

Bibliographie : 111

Titre anglais : The gasrointestinal stromal tumors (GIST) : classification, diagnosis, therapeutic interest of tyrosine kinase inhibitors (TKI). Bibliographical synthesis in human and animal

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Bernex, Florence

Assesseur / Examinateur : Perrot, Sébastien

Type de fond : Fonds contemporain

Les tumeurs stromales gastro-intestinales ou GIST sont des tumeurs mésenchymateuses localisées dans la paroi digestive. De connaissance récente en médecine humaine et très étudiées de par la présence de la protéine tyrosine kinase KIT, ces tumeurs rares restent encore peu connues en médecine vétérinaire. Longtemps classées parmi les tumeurs dérivées des cellules musculaires lisses ou des cellules de la gaine nerveuse, les GIST sont aujourd’hui reconnues comme une entité tumorale particulière grâce à l’application de l’immunohistochimie et de la biologie moléculaire. Les GIST dérivent des cellules interstitielles de Cajal (ICC) ou des cellules précurseur des ICC, qui expriment à leur surface le récepteur KIT. Le diagnostic des GIST repose principalement sur les caractéristiques histologiques et immunohistochimiques. Les tumeurs sont formées de cellules fusiformes dans 70 % des cas et de cellules épithélioïdes dans 20 % des cas. Les variantes histologiques (cellules pléiomorphes, stroma myxoïde, fibres skénoïdes) sont rares et ne constituent que 10 % des cas. Les GIST expriment la protéine KIT dans 95 % des cas et sont très souvent associées à des mutations sur le gène Kit. 5 % des tumeurs sont KIT négatives et peuvent présenter des mutations sur un autre gène, Pdgfra, codant pour la chaîne alpha du récepteur du PDGF, récepteur tyrosine kinase homologue de KIT. Le rôle de la protéine KIT dans la pathogénie des GIST a permis le développement de nouvelles molécules thérapeutiques, les inhibiteurs de tyrosine kinase ou ITK, dont le chef de file est l’imatinib. Chez l’homme, cette molécule a révolutionné le traitement des GIST, connues pour être particulièrement résistantes à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Les patients traités ont ainsi bénéficié de plusieurs années de survie grâce à l’imatinib. Cependant, il apparaît quelques résistances. L’utilisation des ITK dans les GIST humaines ouvrent des perspectives intéressantes dans la thérapeutique chez l’animal.

Emprunt/Réservation

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Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
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