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Hypothyroïdie et obésité du chien : étude bibliographique et expérimentale

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Thèse

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 038

Bibliographie : 40

Titre anglais : The hypothyroidism and obesity of dogs : bibliographic and experimental studies

L'obésité concerne près de 50% des chiens hypothyroïdiens et son mécanisme pathogénique lors d'hypothyroïdie repose essentiellement sur un trouble de la thermorégulation induit par un déficit en thyroxine. Notre analyse expérimentale avait pour but de déterminer si un traitement à base de lévothyroxine était envisageable sur un animal obèse de type clinique hypothyroïdien. Nous avons constitué deux groupes, sur la base d'une concentration seuil de TSH de 0,70 ng/mL, parmi 44 chiens définis hypothyroïdiens selon leurs signes cliniques, dont l'inclusion était confirmée grâce à une grille de quatre critères biologiques (T4, TSH, cholestérol, hémoglobine). Ils ont été soumis à 4 mois de traitement substitutif à base de lévothyroxine (22 ug/kg/j en une prise), tout en les laissant sous un régime alimentaire non contrôlé. Il s'est avéré que tous les chiens sauf un (18 sur 19) parmi les "HYPOTHYROIDIENS" (TSH > 0,70 ng/mL), ont perdu du poids, alors que seule une moitié environ (14 sur 25) des "INFRA-THYROIDIENS" (TSH < 0,70 ng/mL) en a perdu. Il semble donc inutile d'envisager un tel traitement sur des animaux obèses dont le statut thyroïdien est intermédiaire, pour un objectif de correction pondérale, sans mettre en place en association un traitement diététique. Cette étude remet donc en cause le traitement hormonal substitutif des chiens obèses cliniquement hypothyroïdiens à concentration en TSH inférieure à 0,70 ng/mL en ce qui concerne la correction du statut pondéral, si ce traitement n'est pas accompagné d'un régime alimentaire approprié. En revanche, elle montre que les chiens dont la concentration de TSH initiale est supérieure à 0,70 ng/mL répondent très bien et rapidement au traitement hormonal. De plus, bien que ce ne soit pas l'objet du présent travail, cette étude met en évidence l'écrasante supériorité de TSH par rapport à T4 pour le pronostic de réponse au traitement de chiens cliniquement hypothyroïdiens pour les signes cliniques envisagés dans l'étude.

Emprunt/Réservation

Y Réserver

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
Cote / Code barre Localisation Commentaire
1 041387 [disponible] YRéserver
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