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Influence du transfert d'embryon sur la programmation foetale du métabolisme glucidique chez le poulain

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1790

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 033

Bibliographie : 60

Titre anglais : Impact of embryo transfer in fetal programmation of glucidic metabolism in foals

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Pilot-Storck, Fanny

Assesseur / Examinateur : Constant, Fabienne

Type de fond : Fonds contemporain

Chez les chevaux, le développement utérin est en partie déterminé par la taille de l’utérus. En effet, la placentation est diffuse et donc directement liée à la taille de la mère, elle influence donc la croissance in utero. Nous avons ici voulu tester si elle influençait aussi le développement post--natal ainsi que la mise en place du métabolisme glucidique du poulain. Dans ce travail, des transferts embryonnaires ont été réalisés entre des poneys, des chevaux de selle et de trait afin d’obtenir des lots expérimentaux dont la croissance intra--utérine était soit augmentée (poney dans trait, P--T, n=6 ; selle dans trait, S--T, n=8), soit restreinte (selle dans poney, S-P, n=6). Leur poids, leurs mensurations (hauteur au garrot, périmètre thoracique), leur glycémie à jeun, leur tolérance au glucose et leur sensibilité à l’insuline ont été mesurés de 0 à 18 mois puis comparés avec les données des lots témoins (poney dans poney, P-P, n=21 ; selle dans selle, S-S, n=28) obtenus par insémination artificielle. L’environnement fœtal a été privilégié chez les poulains P-T dont les paramètres de croissance pondérale et staturale étaient augmentés et qui sont restés plus lourds que les poulains P-P jusqu’à 18 mois. Au contraire, les poulains S-P dont la croissance fœtale a été restreinte, étaient plus petits et plus légers que les poulains S-S et S-T. Ceci se vérifiait jusqu’au sevrage puis ils rattrapaient leur retard. De plus, les groupes expérimentaux présentaient des modifications du métabolisme glucidique en comparaison avec leurs témoins respectifs : tandis que les S-P avaient un pic de glycémie suite à l’injection de glucose par voie intraveineuse supérieure aux S-T à 3 jours, et voyaient leur sensibilité à l’insuline augmentée à 6 mois, les poulains P-T avaient une glycémie à jeun augmentée jusqu’à 18 mois mais ont montré une plus grande tolérance au glucose à 3 jours. Par conséquent, le développement fœtal qu’il soit augmenté ou diminué et probablement en association avec l’allaitement maternel a des effets combinés qui persistent au moins jusqu’au sevrage.

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