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Diagnostic de la Péritonite Infectieuse Féline : étude rétrospective sur 40 cas à l'ENVA entre Octobre 2008 et Mai 2014 à partir de données cliniques, paracliniques et virologiques

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1909

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 120

Bibliographie : 94

Titre anglais : Diagnosis of feline infectious peritonitis : a retrospective study of 40 cases at the National Veterinary School of Alfort, from October 2008 to May 2014, based on clinical, laboratory and virological findings

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Le Poder, Sophie

Assesseur / Examinateur : Chahory, Sabine

Type de fond : Fonds contemporain

Ce travail débute par une synthèse bibliographique sur la PIF détaillant la biologiedu Coronavirus félin, la physiopathogénie de la PIF et sa présentation clinique. La démarche diagnostique, l’approche thérapeutique et prophylactique de cette maladie sont aussi présentées. Puis il se poursuit par une étude rétrospective sur la PIF motivée par son importance croissante dans les maladies infectieuses félines et la difficulté à la diagnostiquer avec certitude du vivant de l’animal. Les critères d’inclusion des cas dans notre étude ont regroupé une évolution clinique fatale dans l’année d’apparition des signes cliniques, au moins une RT-PCR positive sur un prélèvement autre que les fèces et l’exclusion d’autres affections du vivant de l’animal. Les objectifs de cette étude étaient d’identifier rétrospectivement les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de la PIF et d’évaluer la valeur diagnostique des outils paracliniques et virologiques. Les données de 40 chats atteints de PIF et diagnostiqués au CHUVA entre 2008 et 2014 ont été analysées. Nous avons utilisé les fonctions statistiques intégrées dans le logiciel Excel. Seuls certains critères épidémiologiques ont fait l’objet de comparaison avec une population féline de référence. Les analyses ont permis de mettre en évidence que les chats âgés de 2 ans ou moins (65 % des animaux), ceux ayant séjourné en collectivité féline (53 % des animaux) ou ayant subi un stress dans l’année d’apparition des signes cliniques (70 % des animaux) sont préférentiellement touchés, indépendamment de leurs statuts reproducteur et vaccinal. Les chats mâles ou de race british shorthair/scottish fold semblent être plus à risque de développer une PIF. Cette étude a confirmé que l’expression clinique de la PIF était polymorphe, non spécifique. Des résultats comparables à de précédentes études rétrospectives ont été trouvés concernant les anomalies biologiques. Notre étude a montré l’importance diagnostique de l’échographie (19 épanchements infra-cliniques détectés chez 22 chats), de l’examen cytologique et de la détection de l’ARN du Coronavirus félin sur les prélèvements suivants : épanchement (100 % des prélèvements), cytoponction ou biopsie d’organes (92 % des prélèvements), LCS (7 prélèvements sur 8) et humeur aqueuse (6 prélèvements sur 6) pour confirmer une suspicion épidémio-clinique de PIF. Notre étude a permis d’actualiser les données épidémiologiques françaises concernant la PIF et de soumettre des éléments déterminants dans la perspective d’établir son diagnostic ante mortem. Même si aucune performance intrinsèque des outils diagnostiques n’a été formellement déterminée, nos analyses et résultats suggèrent que l’échographie, l’examen cytologique et la RT-PCR sur des prélèvements ciblés d’après la clinique ou une atteinte lésionnelle seraient à utiliser préférentiellement.

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