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Conservation des tortues marines au Congo, dans le contexte de l'Afrique Centrale. Etude d'une épizootie de Fibropapillomatose dans la population de tortues vertes observée au Congo-Brazzaville.

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1788

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 055

Bibliographie : 255

Titre anglais : Sea turtle conservation in the Republic of Congo, in the context of Central Africa. The case of a fibropapilloma epizootic in the juvenile green turtle population feeding in the coastal waters of the Congo

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Courreau, Jean-François

Assesseur / Examinateur : Guillot, Jacques

Type de fond : Fonds contemporain

Il existe dans les océans et les mers du globe 7 espèces de tortues marines. Ces espèces sont classées de « Vulnérable » à « En danger critique d'extinction » sur la liste rouge de l'IUCN. Cinq des sept espèces nidifient sur la façade Atlantique de l'Afrique : la tortue luth (Dermochelys coriacea), la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la tortue verte (Chelonia mydas) et la tortue caouanne (Caretta caretta). En République du Congo (Congo-Brazzaville), un pays de l'Afrique centrale, deux espèces de tortues marines pondent régulièrement : la tortue luth et la tortue olivâtre. Les eaux congolaises hébergent également des sites d'alimentation pour des populations de tortues vertes et de tortues imbriquées essentiellement juvéniles. Les tortues caouannes y sont anecdotiques. De nombreuses menaces pèsent sur les tortues marines au Congo : notamment la chasse des femelles lors de la ponte et la collecte des œufs sur les plages, mais aussi les pêches artisanale et industrielle, le développement côtier, l'érosion des plages, la pollution industrielle, etc. Pour lutter contre ces menaces, une ONG franco-congolaise : Rénatura, a développé un programme de protection et d'étude des tortues marines. Cette thèse détaille les résultats des recherches appliquées que l'auteur a développées dans ce contexte. Un monitoring des pontes est réalisé depuis 2001. Des patrouilles sont organisées sur le littoral. L'analyse des données collectées lors du monitoring a permis d'établir que la saison de ponte s'étend d'Octobre à Mars, et que chaque année, sur les 110 km de littoral situé à l'extérieur du Parc National de Conkouati, les tortues olivâtres pondent 100 à 650 nids, les tortues luths 100 à 450 nids. Une augmentation des pontes a été observée de 2003 à 2006, puis une diminution de 2006 à 2009. De 2009 à 2013, le nombre de pontes a fortement augmenté pour les deux espèces. Un suivi des prises accessoires dans les filets de pêche artisanale a été lancé en 2005. Grâce à ce programme, plus de 2000 tortues sont libérées chaque année, essentiellement des tortues vertes juvéniles. En parallèle, une réflexion a été lancée pour imaginer des matériels et techniques de pêche alternatifs susceptibles de réduire le risque de captures accessoires. Les filets dormants à grandes mailles se révélant les plus fréquemment impliqués dans les prises accessoires, Rénatura souhaite encourager l'usage de mailles plus petites. Les données collectées ont par ailleurs révélé l'existence d'une épizootie de fibropapillomatose dans la population de tortues vertes s'alimentant sur les fonds rocheux de la Pointe Indienne. L'évolution de la maladie est suivie attentivement année après année. Un pic de prévalence a été observé en 2009, puis une stabilisation du taux de prévalence autour de 10 %. L'analyse des facteurs susceptibles d'intervenir dans l'apparition de la maladie a montré que la présence de bague d'identification augmentait le risque de fibropapillome. Ces résultats amènent à revoir la stratégie d'identification des tortues vertes.

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