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Intérêt de l'utilisation de critères laitiers comme indicateurs de réussite du traitement du suboestrus par la PGF2 alpha : étude rétrospective dans deux élevages

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1944

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 003

Bibliographie : 38

Titre anglais : Interest of using dairy factors as success indicators of subestrus treatment by the PGF2 alpha : retrospective study in two farms

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Constant, Fabienne

Assesseur / Examinateur : Grimard-Ballif, Bénédicte

Type de fond : Fonds contemporain

De nos jours, le suboestrus, c’est-à-dire l’absence d’observation des chaleurs chez des animaux cyclés, est un problème prépondérant dans la reproduction des vaches laitières. Une précédente thèse (Fleurquin, 2013) a mis en évidence une efficacité parfois décevante du traitement du suboestrus le plus répandu : l’injection de prostaglandine F2 alpha (PGF2 alpha) suivi d’une insémination artificielle (IA) sur chaleurs observées. L’objectif de cette étude était de déterminer si des critères laitiers (quantité de lait, taux protéique (TP) et taux butyreux (TB)), fréquemment cités dans la bibliographie comme indicateurs du déficit énergétique en début de lactation et donc potentiellement facteurs de risque de la réussite du traitement du suboestrus pouvaient être proposés comme indicateurs dans les deux élevages étudiés par Fleurquin en 2013. Pour ce faire, les résultats de reproduction des vaches laitières ayant été présentées en suboestrus lors des visites de reproduction de la clinique de l’EnvA entre 2010 et 2012 ont été repris. Les performances laitières ont été recensées pour la période proche de l’examen, au premier contrôle de lactation et à trois-quatre mois de lactation. La quantité de lait produite, le TB, le TP et le rapport TB/TP ont été comparés pour les vaches dont le traitement avait abouti à une IA vs celles n’ayant pas reçu d’IA, et pour les vaches gestantes vs les non gestantes rapportées aux vaches traitées et aux vaches inséminées. Les analyses multivariées ont été réalisées en prenant en compte l’effet vache, la note d’état corporel au moment de l’examen, la parité, le stade de lactation et les mois de vêlage et d’examen. Les deux élevages ont été analysés séparément du fait de leurs différences de gestion et de structure. Dans l’élevage A, contrairement à ce qui était attendu, un fort TP en début de lactation était significativement associé à un plus mauvais taux de gestation. Dans l’élevage B, une note d’état corporel (NEC) inférieure à 2,5 semblait être un indicateur plus fiable d’échec du traitement que les critères quantité de lait et rapport TB/TP en début de lactation. Les autres critères laitiers n’étaient pas significativement liés à la réussite du traitement. Cette étude présentait cependant plusieurs limites pouvant expliquer l’absence de résultats significatifs, notamment l’indisponibilité de certaines données comme la NEC au vêlage, la gestion de l’alimentation (ayant une forte influence sur les critères laitiers) ou les facteurs de risque de mauvaise détection et expression des chaleurs. Les élevages étudiés présentant des problèmes de détection des chaleurs, l’efficacité du traitement pourrait être améliorée par un changement de protocole permettant une IA à l’aveugle ou par la mise en place d’outils d’aide à la détection des chaleurs.

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