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Etude prospective échocardiographique et Doppler d'une population de 71 chats de race Bengal (2008-2014).

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Thèse
H

Passavin, Peggy

École nationale vétérinaire d'Alfort

2014

135 p.

A-2014-069

Dysplasie mitrale ; Myocardiopathie ; Cardiopathie ; Échocardiographie ; Doppler ; Race féline ; Carnivore ; Chat ; Bengal ; Chat sauvage ; ChuvA ; Cardiologie

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1586

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 069

Bibliographie : 85

Titre anglais : Prospective echocardiographic and doppler study of 71 Bengal cats (2008-2014)

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Chetboul, Valérie

Assesseur / Examinateur : Abitbol, Marie

Type de fond : Fonds contemporain

Dans la première partie de ce travail, l’auteur réalise une étude bibliographique portant d’une part, sur les différentes étapes ayant conduit à la création du Bengal (race féline récente originaire des États-Unis) et d’autre part, sur les principales affections héréditaires avérées ou suspectées décrites dans cette race. Dans une seconde partie, l’auteur présente une étude prospective ayant pour but de décrire les caractéristiques échocardiographiques et Doppler de 71 chats Bengal examinés par un membre de l’Unité de Cardiologie d’Alfort (UCA) entre Avril 2008 et Mai 2014. Le Bengal est la première race féline issue de l’hybridation entre un chat sauvage (Prionailurus bengalensis) et un chat domestique. Reconnue officiellement par The International Cat Association depuis 1985, cette race s’est développée en dehors des États-Unis, notamment en France, et a vu sa popularité augmenter au fil des années. Toutefois, peu de données sont à ce jour disponibles concernant les cardiopathies auxquelles ces chats sont prédisposés et, à notre connaissance, aucune étude cardiologique consacrée exclusivement au chat Bengal n’a été publiée. L’objectif de ce travail prospectif était de déterminer les caractéristiques échocardiographiques et Doppler de chats Bengal présentés pour dépistage de cardiopathies entre Avril 2008 et Mai 2014 à l’UCA. Au total, 71 chats Bengal ayant subi 88 examens échocardiographiques réalisés chez des animaux vigiles par des opérateurs entrainés selon un protocole validé ont été recrutés. Au total, 44 cardiopathies ont été diagnostiquées chez 37/71 chats de l’étude (52 %). Elles s’accompagnaient toutes d’un souffle à l’auscultation cardiaque (d’intensité comprise entre 1 et 4/6) intermittent (3 %) ou constant (97 %). Les cardiopathies majoritairement diagnostiquées étaient congénitales (95 % ; n = 42/44) avec une dominante, la dysplasie mitrale, présente chez 48 % (n = 34/71) des animaux de l’étude et 92 % (n = 34/37) des chats cardiopathes. Cette dysplasie était de stade 1 échocardiographique chez l’ensemble des animaux avec un reflux holosystolique dans 9 % des cas seulement. Elle était isolée dans 79 % (n = 27/34) des cas ou associée, dans 21 % des cas, à d’autres cardiopathies congénitales (sténose aortique, quadricuspidie aortique, dysplasie tricuspidienne, communication interventriculaire). Malgré sa forte prévalence, la dysplasie mitrale n’a eu aucun impact sur la survie des chats atteints, puisque 86 % d’entre eux étaient encore vivants à la fin de la période de l’étude, et sur les quatre décès rapportés (14 % des cas restant), trois n’étaient pas d’origine cardiaque et un était équivoque (mort subite survenue un an après le diagnostic initial). La MCH, seule cardiopathie acquise diagnostiquée, ne représentait que 5 % de l’ensemble de cardiopathies, soit 0,9 % seulement des 205 cas de MCH diagnostiqués à l’UCA pendant la période de l’étude, et 0,5 % des 418 cas diagnostiqués par la même équipe au cours des 13 dernières années, toutes races félines confondues. Enfin, pour la première fois, les particularités cardiaques morphologiques et fonctionnelles des chats Bengal indemnes de cardiopathie ont été déterminées à partir des résultats des examens écho-Doppler permettant, ainsi, de proposer une valeur seuil d’épaisseur télédiastolique des parois myocardiques gauches inférieure aux 6,0 mm classiquement admis dans l’espèce féline pour qualifier une paroi d’hypertrophiée chez le Bengal. Ceci reste bien évidemment à confirmer par de nouvelles études prospectives réalisées sur des populations de plus grand effectif.

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