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Démarche diagnostique et thérapeutique de l'ictère chez le cheval adulte

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Thèse
H

Vincent, Raphaële

École nationale vétérinaire de Lyon

2014

161 p.

L-2014-088

Équidé ; Cheval ; Maladie métabolique ; Hyperbilirubinémie ; Ictère ; Anémie hémolytique ; Bilirubine ; Diagnostic

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 88

Bibliographie : 119

Titre anglais : Diagnostic and therapeutic approach of jaundice in adult horses

L’ictère chez le cheval adulte se traduit par une coloration jaune plus ou moins prononcée des muqueuses. Il est la manifestation clinique d’une hyperbilirubinémie. En fonction du type d’hyperbilirubinémie, il est possible de classer les ictères en ictères pré-hépatiques, hépatiques et post-hépatiques. Le diagnostic différentiel est vaste : les causes d’ictère pré-hépatique sont essentiellement représentées par les anémies hémolytiques et les hémorragies internes aigues ou chroniques. Les causes d’ictère hépatique englobent toutes les affections hépatocellulaires, d’évolution aigue ou chronique. Enfin, les ictères post-hépatiques sont retrouvés lors d’obstructions intra ou extra-luminales des voies biliaires. La plupart de ces affections étant à l’origine de signes cliniques non spécifiques, l’établissement du diagnostic causal lors d’ictère nécessite une démarche hiérarchisée et passe par la réalisation d’examens complémentaires variés. La réalisation d’analyses sanguines permet en général de faire la distinction entre une origine pré-hépatique et une origine hépatique ou cholestatique. Ensuite, d’autres examens complémentaires peuvent être nécessaires, tels qu’un frottis sanguin dans le cas d’un ictère pré-hépatique ou encore une échographie hépatique avec la réalisation de biopsies hépatiques en cas de suspicion d’atteinte hépatobiliaire. L’établissement du diagnostic causal est parfois périlleux mais néanmoins nécessaire à l’instauration d’un traitement adapté. La démarche thérapeutique est basée sur la réalisation de soins de support d’une part, et sur l’administration d’un traitement spécifique, lorsque ce dernier existe, d’autre part.

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