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Recherche de substances dopantes après administration d'extraits de plantes fraiches standardisés et glycérinés (EPS) chez des chevaux de sport : étude complémentaire

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Thèse
H

Desforges, Sophie

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

121 p.

A-2019-068

Phytothérapie ; Dopage ; Contrôle anti-dopage ; Équidé ; Cheval de sport ; Course hippique

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2210

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 068

Titre anglais : Testing fo prohibited substances after administration of standardized fresh and glycerinated plant extracts (EPS) in sport horses : complementary study

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Perrot, Sébastien

Assesseur / Examinateur : Robert, Céline

Type de fond : Fonds contemporain

L'usage de la phytothérapie tend à se développer de plus en plus en médecine vétérinaire. Pour l’instant, peu d’études existent sur l’élimination des métabolites issus de l’administration d’extraits de plantes. Les chevaux de compétition peuvent faire l’objet de contrôles de médication ; il est fondamental de savoir si l’administration d’un ou plusieurs extraits de plantes entraine la présence de substances prohibées dans l’organisme. L’étude a consisté en l’administration de 28 extraits de plantes fraîches standardisés et glycérinés (EPS) en mélange de trois plantes, chaque mélange étant testé sur 6 juments, une fois par jour pendant sept jours à plus de cinq fois la dose recommandée (soit 80mL par jour en une administration). L’étude a été réalisée en 3 sessions sur 2 ans et demi. Certaines juments ont été sélectionnées plusieurs fois et au total 32 juments de sport ont été incluses dans l’étude. Le lendemain de la dernière administration, le sang et l’urine des chevaux étaient prélevés pour la recherche de substances prohibées selon le protocole de tests du Laboratoire des Courses Hippiques. En conclusion, le guarana conduit à la présence de caféine et de théophylline dans le sang et l’urine des chevaux testés 24h après la dernière administration du traitement. Les autres plantes ne présentent à priori pas de risque pour le contrôle de médication. Il faut cependant moduler ces résultats, car les plantes ont été testées en mélange, conformément aux bonnes pratiques de la phytothérapie clinique individualisée, ce qui est susceptible de modifier leur pharmacocinétique. Des bilans hémato-biochimiques initiaux et finaux permettent de vérifier la validité de l’inclusion d’animaux en bonne santé dans l’étude. Ils révèlent aussi des variations hémato-biochimiques qui pourraient s’expliquer par la pharmacologie des molécules présentes dans les extraits, ainsi que l’absence d’effets indésirables chez les sujets traités. Ces observations ouvrent une voie intéressante pour de nouvelles études.

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