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Prise en charge de la douleur et de l'inflammation postopératoires lors de césarienne chez la génisse allaitante et évaluation de paramètres de reproduction

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2198

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 128

Bibliographie : 172

Titre anglais : Management of postoperative pain and inflammation during caesarean section in the suckling heifer and evaluation of reproductives parameters

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Mauffré, Vincent

Assesseur / Examinateur : Belbis, Guillaume

Type de fond : Fonds contemporain

Douleur et inflammation sont deux phénomènes physiologiques normalement rencontrés lors de césarienne et leur prise en charge a fait l’objet de rares études. Or, la césarienne a de nombreuses conséquences néfastes sur la reproduction, comme par exemple une altération de la fécondité. Si l’utilisation en péripartum de certains AINS (flunixine, aspirine) reste sujette à la controverse, leur utilisation augmenterait l’incidence des rétentions placentaires, de précédentes études ont démontré des bénéfices thérapeutiques intéressants avec l’utilisation de méloxicam dans un contexte de gestion de la douleur et de l’inflammation. Dans cette étude terrain, l’objectif était donc de suivre des génisses de race charolaise ayant reçu ou non du méloxicam avant césarienne pour évaluer leur fécondité ultérieure. L’étude s’est déroulée entre le 1 17 vétérinaires et 47 élevages répartis sur six clientèles. Au cours de cette période, 127 génisses de races charolaise sont entrées dans le protocole (lot traité = 66 ; lot témoin = 61). Chaque vache a été suivie jusqu’à son vêlage suivant ou jusqu’à la sortie du troupeau (réforme, décès). Sur cette période, un enregistrement des données relatives à la santé et à la reproduction de l’animal a été réalisé. décembre 2015 et le 1 août 2017 dans la région Bourgogne. Elle a mobilisé er er L’effectif réduit de notre étude n’a pas permis de mettre en évidence une différence significative de l’IVV, paramètre principal retenu pour évaluer la fécondité. Cependant, l’IVV tendait à être plus court de 13 jours (p = 0,12) chez les génisses prémédiquées au méloxicam (lot traité = 406,1 ± 4,7 j ; lot témoin = 419,4 ± 7,3 j). De même, le taux de réforme tendait à être plus faible et le taux de vêlage plus élevé dans le lot traité. Le taux de gestation dans le lot traité (84,4 %) était significativement (p = 0,04) plus élevé que dans le lot témoin (67,8 %). Enfin, notre étude n’a pas montré d’association significative entre l’utilisation de méloxicam et le taux de rétention placentaire (lot traité = 18,2 %; lot témoin = 25,0 % ; p = 0,39). Notre étude montre ainsi que le méloxicam, administré dans le but de réduire la douleur et l’inflammation lors de césarienne, ne présente pas de conséquence négative sur la reproduction ultérieure des génisses traitées. Au contraire, il tend à en améliorer les performances. Ces observations encourageantes restent cependant à être validées sur un échantillon plus conséquent.

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