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Maturation in vitro des ovocytes canins : effets d'une co-culture avec des cellules de granulosa

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Thèse
H

Galliet, Camille

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

87 p.

A-2019-022

Ovocyte ; Meiose ; Maturation ovocytaire ; Culture in vitro ; Co-culture ; Granulosa ; Carnivore domestique ; Chienne

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2282

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 22

Bibliographie : 176

Titre anglais : In vitro maturation of canine oocytes : effects of a co-culture with granulosa cells

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : de Paula-Reis, Alline ; Reynaud, Karine

Assesseur / Examinateur : Pilot-Storck, Fanny

Type de fond : Fonds contemporain

Tandis que chez la plupart les mammifères, les ovocytes restent bloqués dans les follicules ovariens au stade prophase I, pour reprendre leur méiose lors du pic de LH pré-ovulation, les ovocytes de chiennes sont ovulés à un stade immature, et reprennent leur méiose après 72 h. L’objectif de cette étude était d’améliorer les conditions de maturation in vitro des ovocytes de chienne, et d’augmenter le pourcentage d’ovocytes reprenant leur méiose. Mille cinq cent soixante-quinze (1575) ovocytes ont été collectés suite à l’ovariectomie de trente-quatre chiennes, puis placés en maturation in vitro pendant 96 h. Ces ovocytes ont été répartis en trois groupes, dans lesquels la culture a été effectuée avec (1) le milieu seul, ou en co-culture avec des cellules de granulosa prélevées (2) avant le pic de LH, ou (3) avant l’ovulation. Notre étude a montré une augmentation significative du taux de reprise de méiose lors de la co-culture des ovocytes avec des cellules de granulosa, sans effet du stade (pré-LH ou pré-ovulation) de ces cellules de granulosa, avec (1) 35 ovocytes (10,4 %), (2) 54 ovocytes (17,5 %) et (3) 30 ovocytes (16,5 %) ayant repris leur méiose (p (1)/(2) = 0,007 ; p(1)/(3) = 0,047 ; p(2)/(3) = 0,70). Nous discutons les résultats obtenus selon un angle technique, pour dégager des pistes d’amélioration, et sous un angle biologique, visant à évaluer la portée scientifique de nos résultats.

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