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Etude clinique et thérapeutique des intoxications chez les carnivores domestiques par les convulsivants. Enquête prospective à partir des cas reçus au CNITV et au laboratoire de toxicologie

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Thèse
H

Dutil, Guillaume

VetAgro Sup

2016

151 p.

L-2016-026

Carnivore domestique ; Chien ; Chat ; Intoxication ; Convulsivant ; Pesticide

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 26

Bibliographie : 91

Titre anglais : Clinical study of therapeutic and poisoning in companion animals by eating convulsants. Prospective survey from cases received at CNITV and laboratory of toxicology

Bien qu’interdits pour la majeure partie à la vente, la grande catégorie des toxiques convulsivants, dominée par les pesticides, peut donner lieu à des intoxications engendrant des troubles du fonctionnement de l'organisme. Les chiens et chats sont les espèces les plus impliquées dans ces intoxications à la fois au Centre National d’Informations Toxicologiques Vétérinaires (CNITV) mais aussi au laboratoire de toxicologie de l’Ecole Vétérinaire de Lyon. Nous nous intéressons ici aux inhibiteurs de la cholinestérase répartis en deux grandes catégories (organophosphorés et carbamates) mais également au métaldéhyde et à la strychnine. Dans notre étude, le métaldéhyde, anti-limace toujours autorisé, a été le plus fréquemment retrouvé (n=34), mais l’aldicarbe (n=28) et le carbofuran (n=14), pourtant interdits dans l’UE, sont également très présents. Les intoxications ont été majoritairement rapportées chez le chien (n=65/87) et plus rarement chez le chat. Les animaux intoxiqués sont généralement jeunes (chat) ou de tout âge (chien). Les signes cliniques retrouvés sont comparables à ceux décrits dans la littérature. Le traitement mis en place est relativement constant et en accord avec celui préconisé dans les ouvrages. Notre étude montre par ailleurs que la plupart des intoxications prises en charge rapidement, par un traitement adéquat, a une évolution favorable. Aucune influence du poids, de l’âge, du délai avant la mise en place du traitement ou de l’état clinique de l’animal avant le début des thérapies n’a pu être décrite notamment à cause du faible échantillonnage pour chaque toxique et ce, malgré la durée de l’étude. En revanche, nous avons pu montrer que le taux de survie est fortement corrélé à la source de données sollicitée, avec une mortalité importante pour le laboratoire par rapport au CNITV (84% contre 14%). Ce travail montre l’intérêt majeur, pour les animaux domestiques et sauvages, du contrôle et de la surveillance de l’utilisation de toutes ces molécules.

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