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Troubles compulsifs associés à l'épilepsie idiopathique chez le chien : étude rétrospective à partir de 50 cas diagnostiqués au service de neurologie de VetAgro Sup

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Thèse
H

Garrone, Manon

VetAgro Sup

2016

142 p.

L-2016-070

Carnivore domestique ; Chien ; Maladie du système nerveux ; Comportement anormal ; Comportement compulsif

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 70

Bibliographie : 101

Titre anglais : Compusives disorders associated to idiopathic epilepsy in the dog : retrospective study from 50 cases diagnosed in the service of neurology of VetAgro Sup

De nombreux travaux menés chez l’Homme ont permis de mettre en évidence l’existence d’une relation entre les troubles obsessionnels compulsifs et l’épilepsie, notamment l’épilepsie du lobe temporal. Dans l’espèce canine, des comorbidités comportementales associées au développement de l’épilepsie ont récemment été démontrées, bien que la pathogénie ne soit pas clairement élucidée. Notre étude rétrospective a eu pour objectif de recenser les troubles compulsifs rencontrés lors d’épilepsie idiopathique chez le chien, et de montrer statistiquement cette relation. Elle révèle, pour la première fois en médecine vétérinaire, que les troubles compulsifs sont significativement plus présents chez les chiens épileptiques que chez les chiens témoins, avec une prévalence globale de 14,9% des 24 troubles compulsifs étudiés chez les épileptiques (7,6% chez les témoins). 9 troubles compulsifs sont significativement plus présents chez les épileptiques (52% de polyphagie et/ou polyuro-polydipsie, 34% de léchage du corps, 28% de frottement de la face, 24% de déambulation, 18% de pica, 16% de hochement de tête, 12% d’automutilation, 8% de gémissement et 6% d’attaque d’objets inanimés). Le sexe, l’âge et la stérilisation ont peu d’influence sur la présence de troubles compulsifs. Nous n’avons pas pu mettre en évidence de corrélation avec la résistance au traitement, contrairement à ce l’on retrouve en médecine humaine. Certains troubles peuvent être imputables aux effets secondaires du traitement anti épileptique et aux états confusionnels des crises, d’autres ne peuvent pas l’être.

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