La mycoplasmose aviaire à Mycoplasma gallisepticum est une pathologie fréquente en élevage de production de poulets de chair, elle se traduit par un tableau clinique de pathologie respiratoire chronique. La mortalité, les retards de croissance et les déclassements de carcasse qu’elle engendre entrainent des pertes économiques parfois importantes, qui justifient les moyens mis en place par la filière afin de développer des outils de gestion de cette pathologie. Ce travail détaille, dans un premier temps, les différentes molécules disponibles pour le traitement de la mycoplasmose ainsi que la démarche à effectuer pour optimiser l’efficacité du traitement : choix la molécule antibiotique, modalités de son administration, prise en compte des résistances. Il apparaît souvent que le traitement antibiotique ne permet pas de contrôler efficacement l’infection. La prévention joue alors un rôle clé dans le contrôle de l’infection ; les mesures préventives existantes à chaque étage de la filière (sélection, multi-plication, production) sont exposées en troisième partie. En élevage de production, il s’agit avant tout d’améliorer la biosécurité des élevages ainsi que les conditions d’ambiance des bâtiments. Ces mesures sanitaires sont à compléter par des mesures médicales telles que la vaccination par un vaccin vivant atténué, qui permet dans la plupart des cas de contrôler l’affection à plus long terme ou l’antibioprophylaxie.