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Caractérisations clinique, paraclinique, histologique, immunohistochimique et clonalité lymphoïde comparés du lymphome T digestif de bas grade et de la maladie inflammatoire chronique idiopathique de l'intestin sur un panel prospectif de 44 chats (2016-2019) - Intérêt et concordance du modèle félin dans l'étude de la maladie lymphoproliférative indolente à lymphocytes T digestive humaine

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Thèse
H

Paulin, Mathieu

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

180 p.

A-2019-050

Oncologie ; Maladie inflammatoire ; Lymphome ; Clonalite ; Intestin ; Carnivore domestique ; Chat

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2530

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 50

Bibliographie : 0

Titre anglais : Clinical, paraclinical, histological, immunohistochemical and lymphoid clonality characterizations of low-grade alimentary T-Cell lymphoma and idiopathic inflammatory bowel disease on a prospective study of 44 cats (2016-2019) - Interest and consistency of the feline model in the study of the human indolent gastrointestinal T-Cell lymphoproliferative disorders.

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Cordonnier-Lefort, Nathalie ; Freiche, Valérie

Assesseur / Examinateur : Tiret, Laurent

Type de fond : Fonds contemporain

Les objectifs généraux à long terme de ce travail sont d’améliorer la caractérisation du lymphome digestif de bas grade (LDBG) et de la maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) chez le chat, afin de mieux les différencier, cliniquement et à l’aide d’examens complémentaires. L’objectif transverse de l’étude est de comparer le LDBG aux lymphoproliférations digestives humaines. Cette étude prospective a consisté à comparer les données épidémiologiques, cliniques, de laboratoire, échographiques, histologiques, immunohistochimiques et de clonalité lymphoïde de 22 chats atteints de LDBG et 22 chats atteints de MICI, dont le diagnostic a été obtenu après concertation d’une anatomopathologiste vétérinaire (Dr Cordonnier) et d’une anatomopathologiste en médecine humaine (Dr Bruneau), à partir de biopsies de pleine épaisseur obtenues par laparotomie exploratrice. Les résultats résumés ci-dessous sont ceux pour lesquels l’analyse statistique adéquate pour chacune des variables, qualitative ou quantitative, a permis de rejeter avec une forte présomption l’hypothèse nulle H0. En termes plus habituels, ce sont les résultats dits « significatifs ». Dans le groupe LDBG versus le groupe MICI, les mâles étaient surreprésentés, la fréquence d’apparition d’une diarrhée de l’intestin grêle était plus élevée, la durée d’évolution des signes cliniques était plus élevée, l’hypocobalaminémie (< 200 pg/mL) était plus fréquente, une lymphadénomégalie mésentérique supérieure à 6 mm était plus fréquente, un épanchement abdominal, même minime, était plus fréquent, l’épithéliotropisme lymphocytaire, les motifs épithéliaux de lymphocytes (nids ou plaques), l’atrophie villositaire, l’hyperplasie compensatrice des cryptes, les cryptites lymphocytaires, un gradient d'infiltration lymphocytaire basillo-apexien, la présence de zones hétérogènes d’hyperinfiltration lymphocytaire et une population lymphocytaire monomorphe étaient plus fréquentes. L’expression de CD3 était plus importante dans la lamina propria et l’épithélium, le pourcentage de chats ayant un niveau d’expression de Ki67 supérieur ou égal à 20 % était plus élevé, à la fois dans la lamina propria et dans l’épithélium. Enfin, une monoclonalité du TCR était observée chez 86 % des chats atteints de LDBG et 70 % des chats atteints de MICI. Au contraire, l’expression de BLA36 et CD20 était plus importante dans la lamina propria des chats atteints de MICI. Cette étude pilote prospective a permis de mettre en évidence un panel de critères d’intérêt permettant d’orienter le diagnostic entre un LDBG et une MICI. L’analyse fine de ce panel discriminant nous a conduit à proposer que le LDBG félin est un modèle pertinent d’étude de la maladie lymphoproliférative gastro-intestinale indolente à lymphocytes T humaine. Une partie de ces résultats a été publiée et la valorisation scientifique et médicale de cette étude comparée se poursuit.

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