L'objectif de cette étude était : d'une part de vérifier l'efficacité, sur des génisses pubères, d'une nouvelle sonde d'Ovum Pick-Up (OPU) et d'autre part de comparer l'efficacité de la ponction du follicule dominant comparativement à l'injection de GnRH lors de traitement de superstimulation précédant une ponction folliculaire échoguidée visant à produire des embryons in vitro (OPU-FIV). Cela correspond à une volonté de ponctionner de plus jeunes génisses et d'améliorer l'efficacité de la production d'embryons in vitro à EVOLUTION, qui n'utilise pas encore la ponction du follicule dominant pourtant reconnue comme étant plus efficace. Six sessions d'OPU ont été effectuées sur 8 génisses, en comparant les sondes puis les deux protocoles de superstimulation en schéma d'inversion. Cette nouvelle sonde, plus facile et plus rapide à nettoyer, a été aussi efficace que l'ancienne en matière de taux de récolte et de qualité d'ovocytes récoltés. Elle permettrait aussi de ponctionner de plus jeunes génisses et peut donc être recommandée. L'injection de GnRH a fait ovuler le follicule dominant dans 55% des cas, sinon elle a été inefficace ou a induit la formation de kystes qui détériorent la qualité des ovocytes. En revanche la ponction du follicule dominant en a provoqué l'atrésie dans 88% des cas, augmentant la qualité des ovocytes récoltés sans augmenter significativement leur quantité ni le nombre d'embryons produits. Etant plus constante dans ses réponses, la ponction du follicule dominant semble à recommander, en cohérence avec les données bibliographiques. Le protocole avec ponction du follicule dominant présente aussi l'avantage de visualiser les ovaires 5 jours avant collecte et ainsi de détecter précocement d'éventuelles anomalies.