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Dysfonctionnement de la pars intermédia de la glande pituitaire et fourbure : enquête épidémiologique en France (2013-2017) chez le cheval de plus de 10 ans

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3738

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 87

Titre anglais : Pituitary pars intermedia dysfunction and laminitis : french epidemiological survey (2013-2017) with horses over 10 years

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Bertoni, Lélia

Assesseur / Examinateur : Benchekroun, Ghita

Type de fond : Fonds contemporain

Longtemps sous-estimée, la maladie de Cushing ou Dysfonction de la Pars Intermedia de la glande Pituitaire (DPIP) est estimée aujourd’hui affecter 2 % environ de la population équine totale. Elle est considérée comme une affection liée au vieillissement ; apparaissant plus fréquemment après 15 ans dans toutes les races. La complication majeure et la plus fréquente pouvant assombrir le pronostic vital est la fourbure chronique, présente chez 50 à 80 % des chevaux atteints de DPIP. D’un autre côté, en fonction des publications, 30 à 70 % des chevaux atteints de fourbure sont atteints de DPIP. Le but de notre étude était de décrire l’épidémiologie des chevaux atteints d’un DPIP dans une population de chevaux de plus de 10 ans présentant ou ayant présenté un ou plusieurs épisode(s) de fourbure chronique et de déterminer s’il existe une corrélation entre les deux maladies. Notre étude a permis d’estimer le pourcentage de chevaux à DPIP dans la population de chevaux âgés de plus de 10 ans et présentant une fourbure chronique en France entre 57,1 % et 59,7 %. Nous avons également pu mettre en évidence une association significative entre le DPIP et le nombre d’épisode de fourbure chronique. Notre étude permet également de dire qu’environ 60 à 75 % des chevaux de plus de 20 ans à fourbure chronique en France sont atteints de DPIP. La prévalence du DPIP parmi les chevaux de plus de 10 ans présentant une fourbure chronique avec d’autres troubles concomitants en France serait très probablement comprise entre 60,0 et 63,6 %. Et elle serait la plus élevée lorsque l’on considère uniquement les chevaux présentant des anomalies du pelage, puisque 69 à 74 % d’entre eux sont également atteints de DPIP. Si l’on s’intéresse aux autres pathologies, celle pour laquelle cette prévalence est la plus élevée après les problèmes de pelage diffère selon la tranche d’âge. Ainsi, il s’agira des problèmes locomoteurs jusqu’à 19 ans, puis de troubles métaboliques jusqu’à 24 ans et enfin, des déficits immunitaires après 25 ans.

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