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Prédation chez le loup : comportement de chasse, facteurs de variations et comparaison prédation faune sauvage-faune domestique

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Thèse
H

Gilbert, Anne-Cécile

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

160 p.

A-2019-140

Comportement ; Prédation ; Proie ; Faune sauvage ; Troupeau ; Loup ; Canis lupus ; Meute

La prédation chez le loup (Canis lupus lupus) est un acte organisé, répondant généralement à un schéma précis (localisation et approche de la proie, poursuite, capture et mise à mort). L'anatomie, la physiologie et les différents sens du loup sont particulièrement adaptés à la prédation ; le loup peut repérer des proies à des kilomètres lorsque le vent lui est favorable grâce à son odorat développé. Sa vision diurne, crépusculaire et nocturne lui permet de repérer ses proies et de les chasser à tout moment, jour comme nuit. Le prédateur possède des capacités de course très développées : son endurance lui permet de prolonger la poursuite de ses proies sur des kilomètres et sa vélocité lui permet de les capturer. Les capacités cognitives du loup contribuent également à ses performances. Prédateur opportuniste, il repère les proies les plus profitables. De surcroît, il vit en meute, structure sociale organisée pour la chasse et l'élevage des louveteaux. Grâce à la coopération entre ses différents membres et la répartition des rôles de chacun, la meute permet la capture de proies de grande taille. Elle assure un approvisionnement régulier à tous et notamment à la progéniture. Lorsque les proies sauvages de grande taille viennent à manquer, le loup se rabat sur d'autres espèces. Si le bétail domestique est présent en forte densité et facilement accessible, il devient une proie idéale. Cette prédation est problématique pour les éleveurs à cause des pertes engendrées, ainsi que par l'impact économique et psychologique qu'elle représente pour les éleveurs. Des tentatives de protection des troupeaux sont mises en place et ont été évaluées. Certains troupeaux demeurant la cible privilégiée des loups malgré ces protections, le gouvernement a dû mettre en place des tirs létaux afin d'arrêter le cycle incessant de prédation. Le nombre possible de ces tirs est étudié afin de ne pas compromettre la viabilité de la population lupine française au long terme, mais la pression des éleveurs victimes de prédation a pour conséquence l'augmentation des quotas de prélèvement de l'espèce lupine qui demeure une espèce protégée.

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3833

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 140

Titre anglais : Predation in wolves : hunt behaviour, factors of variation, and comparison beween wild and domestic fauna preying

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Arné, Pascal

Assesseur / Examinateur : Gilbert, Caroline

Type de fond : Fonds contemporain

La prédation chez le loup (Canis lupus lupus) est un acte organisé, répondant généralement à un schéma précis (localisation et approche de la proie, poursuite, capture et mise à mort). L’anatomie, la physiologie et les différents sens du loup sont particulièrement adaptés à la prédation ; le loup peut repérer des proies à des kilomètres lorsque le vent lui est favorable grâce à son odorat développé. Sa vision diurne, crépusculaire et nocturne lui permet de repérer ses proies et de les chasser à tout moment, jour comme nuit. Le prédateur possède des capacités de course très développées : son endurance lui permet de prolonger la poursuite de ses proies sur des kilomètres et sa vélocité lui permet de les capturer. Les capacités cognitives du loup contribuent également à ses performances. Prédateur opportuniste, il repère les proies les plus profitables. De surcroît, il vit en meute, structure sociale organisée pour la chasse et l’élevage des louveteaux. Grâce à la coopération entre ses différents membres et la répartition des rôles de chacun, la meute permet la capture de proies de grande taille. Elle assure un approvisionnement régulier à tous et notamment à la progéniture. Lorsque les proies sauvages de grande taille viennent à manquer, le loup se rabat sur d’autres espèces. Si le bétail domestique est présent en forte densité et facilement accessible, il devient une proie idéale. Cette prédation est problématique pour les éleveurs à cause des pertes engendrées, ainsi que par l’impact économique et psychologique qu’elle représente pour les éleveurs. Des tentatives de protection des troupeaux sont mises en place et ont été évaluées. Certains troupeaux demeurant la cible privilégiée des loups malgré ces protections, le gouvernement a dû mettre en place des tirs létaux afin d’arrêter le cycle incessant de prédation. Le nombre possible de ces tirs est étudié afin de ne pas compromettre la viabilité de la population lupine française au long terme, mais la pression des éleveurs victimes de prédation a pour conséquence l’augmentation des quotas de prélèvement de l’espèce lupine qui demeure une espèce protégée.

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