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Caractérisation épidémiologique et clinique de l'urolithiase oxalo-calcique chez le Yorkshire terrier : étude rétrospective sur 100 cas présentés au ChuvA entre 2003 et 2021
École nationale vétérinaire d'Alfort
2023
1 vol. (93 p.)
A-2023-064
Lithiase ; Oxalate de calcium ; Étude rétrospective ; ChuvA ; Épidémiologie ; Yorkshire terrier
L'urolithiase oxalo-calcique est fréquemment observée chez les chiens de petite taille, notamment chez les Yorkshire terriers. Parmi les recherches menées sur les calculs d'oxalate de calcium (OxCa), aucune ne s'est intéressée spécifiquement à la race Yorkshire terrier. Après une synthèse des connaissances actuelles à propos de l'urolithiase oxalo-calcique chez le chien, une étude rétrospective a été menée sur la population de chiens de race Yorkshire terrier présentée au Chuv-Ac de l'EnvA entre 2003 et 2021 chez qui des calculs d'OxCa ont été diagnostiqués. L'objectif de cette étude était d'établir un profil épidémiologique et clinique des chiens atteints de maladie lithiasique oxalo-calcique au sein de cette race et d'évaluer les prises en charge actuellement réalisées pour la traiter. Les résultats montraient une prédominance des mâles non stérilisés, d'environ 9 ans et en discret embonpoint au diagnostic. La grande majorité des chiens présentaient une calcémie ionisée dans les valeurs de référence bien que les chiens présentant des calculs aient une calcémie ionisée supérieure au groupe témoin. Si la plupart des calculs étaient vésicaux, près d'un quart des calculs se trouvaient dans le haut appareil urinaire et l'urètre pénien était le site préférentiel des urétrolithes. À l'admission, près de la moitié des chiens présentaient des signes de cystite et environ 20 % présentaient des signes de minéralisation rénale, suggérant la possible existence de plaques de Randall, non décrite chez les chiens à ce jour. Les calculs de weddellite étaient plus fréquents que ceux de whewellite dans l'étude. Un taux de récidive faible était observé mais il est à nuancer car l'étude était rétrospective et peu d'animaux ont pu avoir un suivi satisfaisant. Cette étude présente des limites de par sa nature rétrospective et de par son manque de puissance statistique à certains égards. Une étude prospective pourrait permettre de remédier à ces limitations et d'explorer davantage les hypothèses d'une hypercalciurie idiopathique, dont les mécanismes seraient à caractériser, et d'une composante génétique, notamment en examinant les pedigrées des animaux atteints d'urolithiase oxalo-calcique.
Url / Doi : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04302946v1/file/A-2023-064.pdf
Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)
N° de thèse : 064
Bibliogr. p. : 81-89
Titre anglais : Epidemiological and clinical characterization of calcium oxalate urolithiasis in Yorkshire terriers : retrospective study based on 100 cases presented at EnvA from 2003 to 2021
Résumé anglais : In small-sized dog breeds, particularly among Yorkshire Terriers, oxalate-calcium urolithiasis is frequently observed. Despite extensive research on calcium oxalate (CaOx) stones in dogs, none have specifically focused on Yorkshire Terriers. Following a review of current knowledge regarding canine oxalo-calcic urolithiasis, a retrospective study was conducted on the Yorkshire terrier population presented at the Chuv-AC of EnvA between 2003 and 2021, in which CaOx calculi were diagnosed. The aim of this study was to establish an epidemiological and clinical profile of Yorkshire terriers affected by calcium-oxalate uroliths and to assess current management approaches for this condition. The results revealed a predominance of intact male dogs, approximately 9 years old, with mild overweight. The vast majority of dogs had ionized blood calcium levels within the reference range, although dogs with stones had higher ionized blood calcium levels than the control group. If most of the calculi were vesical, nearly a quarter of the calculi were located in the upper urinary tract and the penile urethra was the preferred site for urethroliths. At admission, nearly half of the dogs presented signs of cystitis, and about 20% exhibited signs of renal mineralization, suggesting the possible existence of Randall's plaques, an unreported condition in dogs to date. Weddellite calculi were more prevalent than whewellite in the study. A low recurrence rate was observed, but it should be interpreted cautiously due to the retrospective nature of the study and limited follow-up data. This study has inherent limitations due to its retrospective design and the lack of statistical power in certain aspects. A prospective study could help address these limitations and further explore the hypothesis of an idiopathic hypercalciuria, the mechanisms of which would need to be characterized, and a genetic component, particularly by examining the pedigrees of animals affected by calcium oxalate urolithiasis.
Mots-clés anglais : Lithiasis ; Calcium oxalate ; Yorkshire terrier ; Epidemiology
En ligne : Oui
Directeur de Thèse : Maurey, Christelle
Assesseur / Examinateur : Benchekroun, Ghita
Type de fond : Fonds contemporain