En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Etude d'un nouvel outil diagnostic de la leishmaniose canine par détection d'antigènes urinaires

Favoris Signaler une erreur
Thèse
H

Henrion, J.

VetAgro Sup

2019

88 p.

L-2019-102

Carnivore domestique ; Chien ; Parasitose ; Leishmaniose ; Diagnostic ; Analyse d'urine ; Antigène ; Immunofluorescence indirecte

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

N° de thèse : 102

Bibliographie : 40

Titre anglais : Study of a new tool for the diagnosis of canine leishmaniasis by detection of urinary antigens

L’objectif de notre étude est de comparer deux nouveaux tests urinaires à l’immunofluorescence indirecte considérée comme le test sérologique de référence. Ces tests détectent les antigènes urinaires spécifiques des leishmanies. Nous cherchons à montrer si cette détection est suffisante pour diagnostiquer la leishmaniose canine, si elle est spécifique de la maladie et si elle peut être utilisée lors du suivi thérapeutique afin d’évaluer les éventuelles rechutes de celleci. Cette étude est réalisée sur dix-huit chiens dont le diagnostic de leishmaniose est établi. Le premier tests urinaire utilisé dans cette étude est un test d’agglutination avec des billes de latex préalablement sensibilisée avec des anticorps anti-leishmanies (KAtex® ). La sensibilité de ce test est évaluée à 72,2% [47 ; 90%]. Le second test urinaire utilise la technique ELISA en sandwich (VL ELISA). La sensibilité de ce test est de 83,3% [59 ; 96%]. Le test de référence (IFI) a une sensibilité d’environ 85,5% et une spécificité d’environ 94,7%. Il est donc envisageable d’utliser ces tests urinaires en première intention et de les intégrer pleinement à la démarche diagnostic. Ces tests urinaires semblent spécifiques de la leishmaniose car aucun faux positif n’est décelé. Le suivi régulier de la maladie par IFI est coûteuse et invasive et ne permet pas d’objectiver une négativation des anticorps sériques. Le suivi des antigènes urinaires semble en revanche prometteur. En effet, une diminution puis une négativation est observée environ 45 jours après l’initiation du traitement. Il serait intéressant d’avoir un suivi sur le long terme pour savoir si les tests urinaires permettent de déceler une rechute.

Emprunt/Réservation

Y Réserver
Favoris Signaler une erreur