Cet essai comparait trois traitements antibiotiques utilisés dans le traitement des métrites post-puerpérales. Dans le groupe PGA (n=41), les vaches ont reçu le traitement suivant: PGF2a par voie intramusculaire (IM) et Amoxicilline par voie intra-utérine (à J0) puis à nouveau PGF2a par voie IM (à J15). Le protocole utilisé dans les groupes PGC et PGAC était le même, mais l'antibiotique administré était la céfapirine (groupe PGC) ou l'association ampicilline-colistine (groupe PGAC). L'insémination était conseillée sur les chaleurs suivant l'examen clinique confirmant l'absence de métrite. Dans le groupe PGA, le taux d'échec au traitement était de 19,5%, il était de 20,5 et 23,7% respectivement pour les lots 2 et 3 (p=0,89). Les taux de gestation 90 jours après vêlage étaient respectivement de 26,8, 38,4 et 21% (p=0,30) et ceux à 150 jours de 61,0, 74,3 et 55,3% (p=0,16) pour les groupes PGA, PGC et PGAC. Dans le groupe PGA, l'intervalle vêlage-insémination fécondante était plus court que dans le groupe PGAC (107,4 vs 138,0; p=0,04). Les taux de réussite en première insémination ne diffère pas entre les trois groupes (groupe PGA: 56,7%, groupe PGC: 56,8% et groupe PGAC: 44,1%; p=0,49). Dans le groupe PGA, le taux de réforme est plus élevé que dans les deux autres (26,8% vs 7,7 et 10,5%; P=0,04). En conclusion, malgré une guérison clinique similaire entre les trois groupes, le groupe traité avec l'amoxicilline présentait un intervalle vélage-insémination fécondante plus court que celui du groupe traité avec l'association ampicilline-colistine. Par ailleurs, ce traitement présentait un taux de réforme supérieur à celui des deux autres ce qui pourrait expliquer que l'intervalle vêlage-insémination fécondante soit plus court. Il semblerait que le traitement incluant la céfapirine offre les meilleurs résultats. Néanmoins, il serait judicieux de réitérer cet essai en utilisant des effectifs plus nombreux et strictement comparables pour confirmer ce résultat.