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Etude de la prévalence des calculs urinaires chez des chiens leishmaniens traités à l'allopurinol, dans le Sud de la France

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Thèse
H

Marie, C.

École nationale vétérinaire de Lyon

2017

100 p.

L-2017-050

Carnivore domestique ; Chien ; Leishmaniose ; Calcul rénal ; France

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Vetagro sup campus vétérinaire de Lyon

N° de thèse : 50

Bibliographie : 46

Titre anglais : Prevalence of urinary calculi in dogs treated with allopurinol, in southern France

L’objectif de notre étude est de calculer la prévalence des calculs urinaires non radio- opaques chez trente chiens leishmaniens sous allopurinol depuis au moins un mois, de corréler la présence de ces calculs aux analyses urinaires afin d’en déterminer la nature, et de rechercher la présence de facteurs favorisant leur formation. La prévalence des anomalies échographiques est évaluée à 83,3 % et celle des calculs rénaux est évaluée à 76,7 %. La prévalence des calculs rénaux semble corrélée à la durée de traitement à l’allopurinol. La présence de calculs radiotransparents associée aux analyses urinaires sont fortement en faveur d’une lithiase urinaire de xanthine, et la mesure de la xanthinurie révèle une augmentation significative en comparaison avec des chiens sains non traités. Les facteurs favorisants semblent ainsi être la durée de traitement ainsi que l’apport exogène en purines, bien que ce dernier n’ait pu être démontré de manière significative dans notre étude. Les calculs apparaissant dès la quatrième semaine de traitement, il est essentiel d’effectuer un suivi échographique régulier en parallèle du suivi classique des patients leishmaniens afin de prévenir les complications de l’urolithiase. La prévention doit principalement reposer sur la diminution de l’apport exogène de purines par l’alimentation. Compte-tenu du risque de chimiorésistance et de l’absence de détermination d’une concentration minimale inhibitrice de l’allopurinol, il n’est pas envisageable de diminuer les doses. Dans le cas d’une urolithiase sévère, la prise en charge doit être discutée avec le propriétaire afin d’évaluer les bénéfices et risques vis-à-vis de l’urolithiase et de la leishmaniose.

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