La première partie de notre travail est bibliographique et nous a permis de contextualiser notre étude dans une société dont les intérêts et les droits évoluent ; puis nous avons rappelé l’organisation de la profession vétérinaire en Ordre, qui a pour mission de la réglementer à l’aide du Code de déontologie vétérinaire. Nous avons ensuite présenté les cinq devoirs moraux du vétérinaire et les conflits éthiques qui en découlent. L’étude menée est une analyse de contenu du Code de déontologie vétérinaire dont le but est de déterminer de manière objective l’importance accordée au devoir moral du praticien envers son client et celle accordée au devoir moral du praticien envers l’animal ou les animaux qui lui sont présentés. Nous avons ainsi montré que l’importance accordée par l’Ordre des vétérinaires au devoir moral du praticien envers le propriétaire dans la nouvelle version du Code de déontologie de Mars 2015 est bien plus importante que celle accordée au devoir moral du praticien envers l’animal. A l’heure où deux tendances sociales coexistent, un souci de protection des animaux et des efforts pour promouvoir leur bien-être d’une part, et une exigence accrue des clients demandeurs de services d’autre part, la nouvelle version du Code de déontologie vétérinaire accorde la primauté à la qualité du service rendu au client.