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Résistance des strongles digestifs aux benzimidazoles chez les bovins allaitants du Grand Ouest

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Thèse
H

Hirschauer, Léa

2019

88 p.

N-2019-096

Bovin ; Anthelminthique ; Strongle digestif ; Résistance aux médicaments ; Benzimidazole

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/ListRecordVisio.htm?idlist...

N° de thèse : 96

Titre anglais : Benzimidazole resistance in beef cattle gastro-intestinal nematodes in western France

L’infestation des bovins par les strongles digestifs contractés au pâturage est à l’origine de troubles zootechniques et de troubles de santé en cas d’infestation massive. Le contrôle de l’intensité de cette infestation est donc primordial dans l’optimisation zootechnique de l’élevage. Le levier le plus employé depuis de nombreuses années dans le contrôle des strongyloses est le traitement médical à l’aide d’anthelminthiques. Les résistances aux anthelminthiques sont aujourd’hui avérées chez les bovins dans le monde, et en France dans le cas des lactones macrocycliques. Notre étude avait ainsi pour objectif d’explorer la sensibilité des strongles gastro-intestinaux aux benzimidazoles dans le grand Ouest, en élevage bovin allaitant. Pour ce faire, nous avons pratiqué des prélèvements de matière fécale dans 15 élevages afin de réaliser un test d’éclosion des œufs. Nous avons également récolté des larves L3 obtenues par coproculture afin d’identifier les genres de strongles présents et envoyé une partie des larves dans un laboratoire de Berlin pour rechercher par pyroséquençage les mutations du gène de la ?-tubuline associées à la résistance aux benzimidazoles. Les 15 tests d’éclosion des œufs ont fourni des résultats indiquant une sensibilité aux benzimidazoles avec des concentrations efficaces médianes largement inférieures au seuil de 0,1 ?g/ml. Le pyroséquençage réalisé sur 4 échantillons a fourni des résultats semblables avec des fréquences alléliques inférieures aux 10% seuils. Les données sur les pratiques de traitement récoltées auprès des éleveurs recrutés pour l’étude nous ont permis de dégager les principaux facteurs de risque et facteurs protecteurs. Les pratiques de traitement et de pâturage pouvant varier d’une région à l’autre, il serait particulièrement intéressant de réaliser des enquêtes similaires dans les autres bassins d’élevage bovins, bien que ces premiers résultats soient rassurants.

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