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Documents Thomas, Ariane 1 résultats

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L'albumine est la protéine la plus abondante du compartiment vasculaire, jouant un rôle majeur dans le maintien de l'homéostasie en assurant environ 80 % de la pression oncotique. Différents processus pathologiques peuvent aboutir à une hypoalbuminémie chez le chat, notamment par excès de pertes (rénales, digestives, cutanées), défaut de synthèse hépatique, inflammation, etc. Alors qu'en médecine humaine, l'hypoalbuminémie a été identifiée comme facteur pronostique négatif à l'admission d'un patient en hospitalisation indépendamment de la cause sous-jacente, cette valeur pronostique n'a été que peu étudiée en médecine vétérinaire, et la seule étude réalisée chez le chat n'a pas démontré cette relation. Ce travail comprenait différents objectifs. D'une part, il a permis d'étudier les caractéristiques générales d'une population de chats hypoalbuminémiques, pour mettre en avant notamment les principales causes d'hypoalbuminémie chez cette espèce. D'autre part, nous souhaitions mettre en évidence une association causale entre une hypoalbuminémie, en différenciant plusieurs degrés de gravité, et la mortalité chez le chat indépendamment du diagnostic. Enfin, il visait à mettre en évidence de potentiels facteurs de risque de décès chez un chat hypoalbuminémique. Notre étude rétrospective a porté sur une cohorte de 178 chats hypoalbuminémiques présentés au Centre Hospitalier Universitaire d'Alfort entre le 1 er octobre 2016 et le 19 octobre 2019, répartis selon la gravité de l'hypoalbuminémie (minime versus modérée à « marquée »). Dans la majorité des cas, l'origine de l'hypoalbuminémie était une affection digestive (41,3 %). Les affections les plus représentés étaient les néoplasies digestives, suivies des processus inflammatoires localisés et systémiques. Notre étude a suggéré qu'une hypoalbuminémie modérée à « marquée » est plus fréquemment observée chez les chats présentant un faible indice corporel (NEC < 3/9) (OR = 6,71 [2,14 – 21,03]). Nous n'avons pas mis en évidence d'association brute significative entre la gravité de l'hypoalbuminémie et la mortalité (RR brut = 1,593, p = 0,122) et, bien qu'aucune variable n'ait été identifiée comme facteur de confusion, l'inférence causale n'était pas envisageable au vu du risque d'erreur beta inconnu. Nos analyses nous ont permis de suggérer l'éventuelle possibilité d'une relation causale, chez le chat hypoalbuminémique, entre la mortalité et les facteurs suivants : hypoprotéinémie, élévation des paramètres de cytolyse hépatique (ALAT et/ou ASAT) et anémie. Néanmoins, au vu de la nature observationnelle de notre étude, du biais de confusion résiduel et de la taille de notre échantillon, l'inférence causale est tout de même délicate à établir. Des études prospectives plus larges seraient nécessaires afin d'entériner ces résultats préliminaires.[-]
L'albumine est la protéine la plus abondante du compartiment vasculaire, jouant un rôle majeur dans le maintien de l'homéostasie en assurant environ 80 % de la pression oncotique. Différents processus pathologiques peuvent aboutir à une hypoalbuminémie chez le chat, notamment par excès de pertes (rénales, digestives, cutanées), défaut de synthèse hépatique, inflammation, etc. Alors qu'en médecine humaine, l'hypoalbuminémie a été identifiée comme ...

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