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Facile à réaliser et offrant une sécurité anesthésique de qualité, la rachianesthésie lombosacrée chez le veau est devenue un acte courant en pratique vétérinaire. Bien que peu fréquentes et le plus souvent temporaires, les complications post-rachianesthésie, souvent neurologiques, sont décrites dans la littérature et rapportées par les praticiens. Au cours de cette étude, l'influence du choix des aiguilles de rachianesthésie sur les caractéristiques macroscopiques des lésions provoquées aux méninges spinales et à la moelle épinière a été évaluée. Pour ce faire, les veaux inclus dans l'étude, nécessitant une chirurgie ombilicale, ont été séparés en deux lots selon l'aiguille utilisée lors de leur rachianesthésie : aiguille hypodermique 18Gx40mm ou aiguille spinale 20Gx88mm. Une dissection post-mortem du canal vertébral des veaux et une analyse millimétrique des lésions à l'aide du HEINE DELTA 30® ont été réalisées. Les lésions de perforation de la dure-mère spinale ont présenté une surface significativement plus élevée lorsqu'elles ont été créées par l'aiguille hypodermique. La taille et la sévérité des hématomes méningés et spinaux associés, lorsqu'ils étaient présents, n'ont quant à eux pas été influencées par l'aiguille employée. Malgré des conditions optimales de rachianesthésie offertes par une sédation préalable des veaux, 41,2% des lésions durales ont été associées à des lésions accidentelles de perforation de la pie-mère et/ou de la moelle épinière. 52,9% des veaux ont présenté un hématome étendu aux méninges spinales ou à la moelle épinière. Par ailleurs, près d'un tiers des veaux ont reçu injection anesthésique péridurale, au moins partiellement.
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Facile à réaliser et offrant une sécurité anesthésique de qualité, la rachianesthésie lombosacrée chez le veau est devenue un acte courant en pratique vétérinaire. Bien que peu fréquentes et le plus souvent temporaires, les complications post-rachianesthésie, souvent neurologiques, sont décrites dans la littérature et rapportées par les praticiens. Au cours de cette étude, l'influence du choix des aiguilles de rachianesthésie sur les ca...
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"Les affections ombilicales représentent la troisième cause de mortalité en élevage après les atteintes digestives et respiratoires, avec 8% des veaux qui ne survivent pas en l'absence de traitement. Ces affections s'accompagnent donc de pertes économiques importantes pour les éleveurs. Ces derniers mettent en place de nombreuses mesures de prévention (hygiène au vêlage, colostrum, soins du cordon ombilical...) afin de diminuer l'incidence de ces atteintes dans leur élevage.Cependant, ces mesures ne sont pas toujours suffisantes et le vétérinaire est souvent appelé pour des veaux présentant un ""gros nombril"".La prise en charge se fait alors au travers d'un diagnostic clinique et échographique précis afin de proposer à l'éleveur le meilleur traitement possible. Celui-ci peut être médical au travers d'antibiotiques ciblés et d'anti-inflammatoires, ou bien chirurgical,par le biais d'une anesthésie adaptée et de différentes techniques choisies selon la nature de l'atteinte ombilicale. Umbilical diseases represent the third cause of mortality in breeding after digestive and respiratory disorders, with 8% of calves dying without treatment. Therefore,this situation results in significant economic losses for breeders.Many preventive measures exist(calving hygiene, colostrum, umbilical cord care, etc.) in order to reduce the incidence of umbilicaldiseases on their herd.However, these measures are not always sufficient and the veterinarian is often called in for calves whichpresent an abnormal navel.Management of thesecalves is carried out through a precise clinical and ultrasound diagnosis in order to offer the best possible treatment. It can be medical, through targeted antibiotics and anti-inflammatory drugs, or surgical, through appropriate anesthesia and various techniques according to the nature of the umbilical involvement."
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"Les affections ombilicales représentent la troisième cause de mortalité en élevage après les atteintes digestives et respiratoires, avec 8% des veaux qui ne survivent pas en l'absence de traitement. Ces affections s'accompagnent donc de pertes économiques importantes pour les éleveurs. Ces derniers mettent en place de nombreuses mesures de prévention (hygiène au vêlage, colostrum, soins du cordon ombilical...) afin de diminuer l'incidence de ...
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