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L'amyloïdose réactive viscérale en ponte est une préoccupation majeure en élevage de canes Pékin productrices de canetons mulards. Deux méthodes biochimiques semblent intéressantes a priori du fait de l'élévation marquée de la SAA des animaux avant une amyloidose réactive (le dosage direct de SAA et l'electrophorèse des protéines plasmatiques). L'objectif de ce travail est de mettre en place une méthode de détection précoce de la maladie au sein d'un troupeau à l'échelle des sélectionneurs, méthode qui n'existe pas à ce jour. Pour ce faire, une étape de calibrage méthodologique a été nécessaire afin de déterminer une méthode de détection adaptée. Ensuite, la méthode choisie a été testée lors d'un suivi longitudinal de deux lots de canes Pékin en phase de ponte. Enfin, une étude rétrospective dans 29 élevages suivis entre 2017 et 2019 permettait d'observer d'éventuels facteurs discriminants (conditions d'élevage, indicateurs de performance) entre des lots supposés atteints d'amyloïdose et des lots supposés non atteints.Le calibrage méthodologique en associant les examens biochimiques, l'état clinique des animaux prélevés et l'examen histologique des principaux organes cibles de l'amyloidose chez le canard a tout d'abord permis de valider (i) la corrélation entre boiteries sévères et atteinte amyloide macroscopique viscérale et (ii) l'intérêt du dosage de protéines sériques. A l'échelle collective, le dosage de protéines sériques associée à la réalisation d'électrophorèses a montré que les animaux à des stades avancés de la maladie présentent une hyperprotéinémie modérée associée à une hypoalbuminémie marquée alors que le dosage de la SAA chez la cane en utilisant un kit hétérologue félin donne des résultats ininterprétables. Suite au suivi longitudinal et en perspective de ce travail, il s'agira désormais de confirmer que ces outils biochimiques sont aussi sensibles pour différencier des animaux atteints en amyloïdose sub-clinique d'animaux non atteints. L'étude rétrospective a mis en évidence une différence dans la saisonnalité du pic de ponte entre les lots supposés atteints des lots supposés non atteints (de mai à juillet et de fin août à octobre, respectivement) et une intensité moyenne de ponte à compter du pic inférieure dans les lots atteints. Ces facteurs pourraient être intéressants et associés aux outils biochimiques pour le suivi de l'amyloïdose chez la cane Pékin.
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L'amyloïdose réactive viscérale en ponte est une préoccupation majeure en élevage de canes Pékin productrices de canetons mulards. Deux méthodes biochimiques semblent intéressantes a priori du fait de l'élévation marquée de la SAA des animaux avant une amyloidose réactive (le dosage direct de SAA et l'electrophorèse des protéines plasmatiques). L'objectif de ce travail est de mettre en place une méthode de détection précoce de la maladie au sein ...
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La Fièvre Familiale du Shar-Pei est une maladie génétique transmise selon le mode autosomique récessif, mais touchant la race de chien Shar-Pei avec une forte prévalence. Son étude par les vétérinaires a conduit dès le début à la rapprocher d'une maladie humaine très semblable : la Fièvre Familiale Méditerranéenne. Toutes deux mènent très fréquemment à une amylose rénale rapidement fatale sans traitement. Nous verrons ici comment les recherches ont affiné la connaissance de la symptomatologie et de la physiopathologie de la maladie canine, et comment l'histoire du Shar-Pei et de sa diffusion dans le monde expliquent sa forte prévalence. La recherche génomique, qui a tenté sans succès de trouver chez le chien la mutation MEFV découverte chez l'homme pour la fièvre Familiale Méditerranéenne, ouvre aujourd'hui de nouvelles voies de recherches conjointes homme/chien, dont les résultats concernent à la fois certaines maladies orphelines humaines et la Fièvre Familiale du Shar-pei.
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La Fièvre Familiale du Shar-Pei est une maladie génétique transmise selon le mode autosomique récessif, mais touchant la race de chien Shar-Pei avec une forte prévalence. Son étude par les vétérinaires a conduit dès le début à la rapprocher d'une maladie humaine très semblable : la Fièvre Familiale Méditerranéenne. Toutes deux mènent très fréquemment à une amylose rénale rapidement fatale sans traitement. Nous verrons ici comment les recherches ...
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