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L'objectif de cette thèse est de déterminer si l'échographie Doppler peut être utilisée en tant que moyen de prédiction de la gestation chez l'espèce bovine entre 19 et 21 jours après l'insémination artificielle, ainsi que de connaître les avis des vétérinaires français sur cette technique et son utilisation lors des suivis de reproduction dans les élevages laitiers. La littérature indique que le flux sanguin lutéal est un indicateur fiable de la fonction lutéale car il est positivement corrélé à la concentration plasmatique de progestérone tout au long du cycle œstral et de la gestation chez la vache. L'échographie Doppler est réalisée avant J21 afin de prédire la gestation qui est confirmée ou infirmée par échographie en mode B autour de J30. Cette méthode n'engendre pas de faux négatifs. Ces résultats sont en faveur de l'utilisation de l'échographie Doppler pour identifier les vaches non gestantes. Cependant, le manque de standardisation de la littérature ne permet pas de comparer les résultats. Cela nécessite de réaliser des études standardisées et adaptées à la mise en pratique de l'échographie Doppler lors des suivis de reproduction en France. Les vétérinaires ruraux français sont, pour la majorité, méfiants vis-à-vis de l'utilité et de la rentabilité de l'échographie Doppler pour la reproduction bovine. Ils seraient motivés par le fait de posséder la fonction Doppler sur leur échographe usuel plutôt que de travailler avec deux échographes différents, afin de ne pas modifier leurs habitudes de travail. Un attrait pour les suivis de reproduction semble nécessaire pour adopter l'échographie Doppler.
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L'objectif de cette thèse est de déterminer si l'échographie Doppler peut être utilisée en tant que moyen de prédiction de la gestation chez l'espèce bovine entre 19 et 21 jours après l'insémination artificielle, ainsi que de connaître les avis des vétérinaires français sur cette technique et son utilisation lors des suivis de reproduction dans les élevages laitiers. La littérature indique que le flux sanguin lutéal est un indicateur fiable de ...
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Le retour en phase d'œstrus chez les vaches succède à la lutéolyse du ou des corps jaune(s) ovarien(s). Associée à cette lyse, une vague de croissance folliculaire terminale aboutira à une ovulation. Depuis longtemps, l'Homme a voulu interférer dans ces mécanismes pour induire une lutéolyse et un retour en chaleurs de manière précoce et iatrogène. La principale molécule utilisée actuellement est la prostaglandine F2a ou son principal analogue le cloprosténol. L'huile essentielle de myrrhe est obtenue par distillation d'une oléo-gommo-résine produite par des arbres de la famille Commiphora spp. Connue depuis longtemps et utilisée sous forme pure, de teinture, d'extraits ou d'huile, la myrrhe a des propriétés thérapeutiques démontrées dans de nombreux domaines de santé. Sa toxicité est limitée et généralement seulement à fortes concentrations. Basé sur une utilisation de terrain, l'usage de cette huile a été étudié pour induire la lutéolyse de corps jaunes sur des vaches recrutées dans des élevages laitiers. Trois lots de vaches ont été constitués : un lot témoin négatif, un lot témoin positif traité aux prostaglandines F2a et un lot traité à l'huile essentielle de myrrhe par application cutanée. Une étude d'innocuité et de tolérance par mesure de paramètres cliniques et biochimiques a été effectuée sur les vaches traitées à la myrrhe. Statistiquement, cette huile provoquerait la lyse de certains corps jaunes mais des biais ont été montrés lors de l'analyse des résultats. En revanche, elle augmenterait la progestéronémie. Aucun effet indésirable n'a été observé. Une utilisation plus large en affinant le protocole utilisé pourrait permettre de montrer un réel effet.
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Le retour en phase d'œstrus chez les vaches succède à la lutéolyse du ou des corps jaune(s) ovarien(s). Associée à cette lyse, une vague de croissance folliculaire terminale aboutira à une ovulation. Depuis longtemps, l'Homme a voulu interférer dans ces mécanismes pour induire une lutéolyse et un retour en chaleurs de manière précoce et iatrogène. La principale molécule utilisée actuellement est la prostaglandine F2a ou son principal analogue le ...
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Les causes d'avortement chez les femelles domestiques et la femme sont nombreuses infectieuses, endocriniennes, nutritionnelles, chromosomiques, iatrogènes ou traumatiques. L'insuffisance lutéale, chute anormalement précoce de la concentration de la progestérone au cours de la gestation, est l'une des principales causes endocriniennes d'avortement chez la femelle domestique. Chez l'animal, l'avortement en est presque le seul symptôme, mais les manifestations cliniques sont plus complexes chez la femme. D'abord décrite chez la femme, l'incidence de l'insuffisance lutéale reste encore sous-estimée en raison de la difficulté à réaliser un diagnostic de certitude. Les données bibliographiques sur son traitement restent encore imprécises quant à la molécule à utiliser, la forme pharmacologique, les posologies et la durée du traitement. Il semblerait ainsi important de réaliser des expérimentations basées sur un diagnostic de certitude systématique et sur des bilans hormonaux répétés.
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Les causes d'avortement chez les femelles domestiques et la femme sont nombreuses infectieuses, endocriniennes, nutritionnelles, chromosomiques, iatrogènes ou traumatiques. L'insuffisance lutéale, chute anormalement précoce de la concentration de la progestérone au cours de la gestation, est l'une des principales causes endocriniennes d'avortement chez la femelle domestique. Chez l'animal, l'avortement en est presque le seul symptôme, mais les ...
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