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La zoopharmacognosie, étude des comportements « d'automédication » chez les animaux, est fondée sur des observations de terrain suggérant que les animaux sauvages utilisent des plantes possédant des propriétés biologiques pouvant leur être bénéfiques. Afin de vérifier s'il existe une forme « d'auto-vermifugation » chez Eulemur fulvus en milieu naturel, nous avons étudié le comportement alimentaire de ce lémurien sur trois sites de Mayotte (forêt sèche et humide). Puis des activités antiparasitaires ont été recherchées dans les plantes qu'il consomme, parallèlement à une étude coprologique sur 112 selles. Suite aux essais biologiques sur trois parasites (Rhabditis pseudoelongata, Entamoeba invadens et Trichomonas vaginalis), 4 plantes du régime naturel 2/3frugivore-1/3folivore de ce primate présentent une activité antiparasitaire. Certaines sont consommées régulièrement (Annona squamosa et Mimusops comorensis représentent 15% et 30% du régime alimentaire en forêt sèche), et d'autres plus ponctuellement (lxora cremixora et Syzygium jambos). La coprologie indique que l'infestation parasitaire des lémuriens est comparable sur les sites où l'alimentation est naturelle, caractérisée par 2/3 des selles infestées par des oxyures Callistoura et 1/3 par des Lemuricola. En revanche, lorsque l'alimentation est assistée par l'homme, le niveau d'infestation est plus important, avec une prévalence de selles infestées supérieure de 20% par rapport à un site où l'alimentation est naturelle. Grâce à une alimentation diversifiée et équilibrée, comprenant la consommation régulière de plantes antiparasitaires, le lémurien de Mayotte limiterait les infestations parasitaires digestives à un niveau respectant l'équilibre hôte-parasite. Cependant, en l'absence de comportement spécifique pouvant être associé à un acte thérapeutique volontaire, il est délicat de parler « d'automédication ».[-]
La zoopharmacognosie, étude des comportements « d'automédication » chez les animaux, est fondée sur des observations de terrain suggérant que les animaux sauvages utilisent des plantes possédant des propriétés biologiques pouvant leur être bénéfiques. Afin de vérifier s'il existe une forme « d'auto-vermifugation » chez Eulemur fulvus en milieu naturel, nous avons étudié le comportement alimentaire de ce lémurien sur trois sites de Mayotte (forêt ...

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