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Les hémangiosarcomes spléniques sont fréquents et de mauvais pronostic chez le chien. Leur diagnostic nécessite un examen histologique de la tumeur, mais cette technique peut être insuffisante, notamment si l'organisation architecturale ou la morphologie des cellules tumorales sont ambiguës. Dans ce cas, l'immunohistochimie peut permettre de préciser le diagnostic. À ce jour, le marqueur CD31 est le plus adapté pour mettre en évidence les cellules endothéliales tumorales chez le chien, mais sa sensibilité et sa spécificité ne sont pas idéales. Chez l'Homme, le facteur de transcription ERG est utilisé pour identifier les angiosarcomes. L'objectif de cette thèse était d'évaluer la sensibilité et la spécificité d'un anticorps anti-ERG pour l'identification des tumeurs endothéliales spléniques canines, et de les comparer à celles d'un anticorps anti-CD31. L'étude immunohistochimique de 65 tumeurs vasculaires spléniques a montré une sensibilité de 100 % pour le marquage ERG, et 90 % pour CD31. Le marquage de 117 tumeurs spléniques diagnostiquées comme tumeurs stromales a montré quatre tumeurs ERG-positives, dont deux ont finalement été recatégorisées en hémangiosarcomes. Ceci montre que le marquage ERG est plutôt spécifique des tumeurs endothéliales et qu'il permet de détecter des hémangiosarcomes même peu différenciés. L'immunomarquage d'autres types de tumeurs spléniques a révélé que ERG est également présent dans les lymphomes (2/2) et les mastocytomes (2/2). En conclusion, les résultats obtenus valident l'utilisation du marqueur ERG pour le diagnostic des tumeurs vasculaires spléniques canines. En outre, il offre une complémentarité intéressante à CD31.
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Les hémangiosarcomes spléniques sont fréquents et de mauvais pronostic chez le chien. Leur diagnostic nécessite un examen histologique de la tumeur, mais cette technique peut être insuffisante, notamment si l'organisation architecturale ou la morphologie des cellules tumorales sont ambiguës. Dans ce cas, l'immunohistochimie peut permettre de préciser le diagnostic. À ce jour, le marqueur CD31 est le plus adapté pour mettre en évidence les ...
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Les masses spléniques rencontrées chez le chien sont diverses avec une prédominance des hémangiosarcomes mais aussi des hyperplasies nodulaires et des hématomes spléniques. Elles présentent selon leur nature des pronostics variés avec des temps de survie allant, en moyenne, de 110 jours pour des masses malignes à 436 jours pour des masses bénignes. Ces différences de pronostics ainsi que les complications pouvant être associées à la splénectomie et les moyens financiers parfois limités des propriétaires rendent souvent difficiles, pour le clinicien et le propriétaire, d'établir une marche à suivre face à la découverte d'une masse splénique. Cette difficulté décisionnelle est à l'origine de plus en plus d'études cherchant à mettre en évidence des facteurs discriminants de la malignité splénique et il nous a ainsi paru intéressant de compléter les connaissances sur ce sujet. Après un bilan des connaissances actuelles sur l'épidémiologie, la sémiologie et la démarche diagnostique face à une masse splénique, les complications associées à la splénectomie ainsi que le devenir des chiens atteints de masses spléniques, une étude descriptive et comparative a été effectuée dans ce travail à partir de 45 cas présentant une masse splénique et ayant subi une splénectomie au ChuvA. L'objectif de ce travail rétrospectif était donc de décrire les caractéristiques de notre échantillon telles que le signalement des individus, les résultats des examens hématologiques, biochimiques et d'imagerie ainsi que les taux de mortalité et les temps de survie puis de les comparer en fonction du caractère malin ou bénin de la masse et de dégager des expositions d'intérêt pouvant avoir un lien significatif avec la malignité des masses spléniques. Le temps de survie médian au sein de notre étude était de 565 jours et les taux de survie à 1 an, 2 ans et 3 ans sont respectivement de 54 %, 39 % et 33 %. Une différence significative entre les courbes de survie des chiens atteints de masses malignes et des chiens atteints de masses bénignes a été mise en évidence avec des temps de survie médians de 131 et 1397 jours respectivement. Six expositions d'intérêt sont ressorties comme significativement associées à la malignité de la masse splénique. Il s'agit de la race de l'animal, de la présence d'un abattement, d'un hémopéritoine, d'une anémie, d'une hypoprotéinémie ainsi que d'une spondylose vertébrale au moment de la présentation de l'animal. L'ensemble des individus de notre étude présentant à la fois un abattement, un hémopéritoine, une anémie et une hypoprotéinémie étaient atteints de masse maligne.
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Les masses spléniques rencontrées chez le chien sont diverses avec une prédominance des hémangiosarcomes mais aussi des hyperplasies nodulaires et des hématomes spléniques. Elles présentent selon leur nature des pronostics variés avec des temps de survie allant, en moyenne, de 110 jours pour des masses malignes à 436 jours pour des masses bénignes. Ces différences de pronostics ainsi que les complications pouvant être associées à la splénectomie ...
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Les diméthylarginines sont des molécules issues du catabolisme de protéines contenant des résidus d'arginine méthylés. Le domaine de la cancérologie développe un intérêt croissant pour ces molécules, les phénomènes de méthylation y jouant un rôle prépondérant. La littérature vétérinaire est mince à ce sujet. L'objectif de cette thèse est de faire un point sur les connaissances actuelles concernant ces molécules et le cancer en médecine humaine et vétérinaire, ainsi que d'explorer le lien entre ces molécules, en particulier la diméthylarginine symétrique (SDMA), et certains cancers chez le chien. Sur la base des données bibliographiques, les cancers étudiés dans ce travail sont les lymphomes, les leucémies et les hémangiosarcomes. L'étude réalisée sur des chiens recrutés au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (CHUVA), a permis de montrer que les chiens atteints de lymphomes possèdent des concentrations en SDMA significativement plus élevées au moment du diagnostic que les chiens atteints de d'autres maladies, notamment bénignes. Cette étude suggère également un intérêt du dosage de la SDMA lors de la mise en évidence d'une masse suspecte d'être un hémangiosarcome : les chiens atteints d'hémangiosarcomes spléniques avaient une concentration sanguine en SDMA au moment du diagnostic significativement (p = 0,0028) plus élevée que les chiens atteints d'une masse splénique d'une différente origine. Les chiens atteints d'un hémangiosarcome métastasé ont également des concentrations sanguines en SDMA significativement supérieures à ceux présentant un hémangiosarcome non métastasé (p = 0,042). De plus, les chiens atteints de lymphomes et d'hémangiosarcomes possédant des concentrations en SDMA supérieures ou égales aux valeurs de référence inclus dans l'étude possèdent une survie significativement plus faible que ceux possédant une SDMA dans les valeurs usuelles (respectivement p = 0,034 et p = 0,022). La concentration en SDMA au diagnostic pourrait donc être un facteur pronostique négatif chez le chien atteint de lymphome et d'hémangiosarcome. Une étude réalisée sur un nombre plus important de chiens et incluant un groupe contrôle plus important permettrait de confirmer ces premiers résultats. Néanmoins, les résultats de cette étude sontencourageants et soulignent l'existence d'un lien entre la dysrégulation du métabolisme de la L-arginine et certains cancers chez le chien. Chez l'homme, cette dysrégulation s'accompagne d'une dysfonction endothéliale, délétère pour l'individu atteint. L'évaluation de cette dysfonction chez le chien est un domaine qu'il convient d'envisager pour des études futures, à commencer par le dosage de l'ADM.
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Les diméthylarginines sont des molécules issues du catabolisme de protéines contenant des résidus d'arginine méthylés. Le domaine de la cancérologie développe un intérêt croissant pour ces molécules, les phénomènes de méthylation y jouant un rôle prépondérant. La littérature vétérinaire est mince à ce sujet. L'objectif de cette thèse est de faire un point sur les connaissances actuelles concernant ces molécules et le cancer en médecine humaine ...
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