Bien que la viande de porc soit toujours la plus consommée par les Français, la filière « Porc » pâtit d'une mauvaise image auprès des consommateurs. En effet, alors que la majorité des porcs français est élevée en bâtiment, dans des élevages conventionnels, les citoyens associent généralement le bien-être des animaux à l'accès à l'extérieur. Pourtant, le système de thermorégulation du porc limite son adaptabilité aux variations de température. Ainsi, le confort du porc vivant dehors est questionnable, particulièrement dans un contexte de réchauffement climatique. La mesure du cortisol pilaire est une méthode récemment proposée comme une alternative intéressante pour évaluer l'ensemble des stress vécus à moyen et long terme par un individu. La manière dont la concentration en cortisol pilaire évolue au cours des saisons pourrait donner des indications concernant le degré de sollicitation du système de thermorégulation des porcs ainsi que sur l'influence des conditions climatiques sur leur confort. Dans ce contexte, mon travail de thèse a consisté à mesurer et analyser la concentration en cortisol pilaire au cours de trois saisons chez des porcs en post-sevrage et en engraissement, élevés dans neuf élevages commerciaux différents et proposant ou non aux animaux un accès extérieur de type courette.[-]

Hérisson, hippocampe, hirondelle, luciole, rapace, cétoine dorée, desman, musaraigne, poisson d'argent, libellule, martre, castor, étourneau... Faire découvrir la nature si diverse, l'observer inlassablement, la comprendre et l'aimer.
L'auteur, Philippe Gramet, s'est attaché, dès les années 1950, à éveiller ses contemporains aux prodiges et aux curiosités de la vie qui nous entoure. Il apporte un autre regard, une certaine tendresse envers ce monde, étrange et si proche, que notre quotidien finit par nous faire oublier de regarder et d'écouter. Il sait aussi nous sensibiliser au respect des vies animales et végétales, à leur diversité et à la fragilité de notre environnement.
Dans cet ouvrage, Philippe Gramet convie un large public à ne pas perdre cet esprit curieux et cette faculté d'émerveillement qui subsiste en chacun de nous et montre combien l'observation par soi-même est importante. Il invite ainsi à lire ces vies minuscules, sous nos yeux et cependant invisibles.
Livre audio : 99 pistes au format MP3, à télécharger dans le dossier ZIP[-]

Cette étude menée de mi-février à mi-juillet 2020, portant sur onze juments en anoestrus saisonnier ou en période de transition lors du début des manipulations, a permis de mettre en évidence : une variation saisonnière de la concentration plasmatique en AMH chez des juments présentant un anoestrus saisonnier, une corrélation positive entre l'âge et la concentration plasmatique en AMH chez des juments d'âge moyen, ainsi que de déterminer la principale population folliculaire, en terme de taille de diamètre folliculaire, responsable de la sécrétion significative d'AMH et des variations inter-juments observées, au regard de la concentration plasmatique en AMH.[-]

Chez le chat de race, le taux de de mortalité pré-sevrage varie entre 8 et 24 % selon les races et les études. Le poids de naissance est un facteur de risque majeur de mortalité néonatale dans de nombreuses espèces. Les données issues de 6 104 chatons provenant de 244 élevages français ont été récoltées et analysées. Parmi les facteurs étudiés dans le modèle multivarié, la race (taille d'effet TE = 0 à 0,4), le sexe (TE = 0,3), la taille de portée (TE = 0 à 1,1), la présence de mort-nés dans la portée (TE = 0.3), la saison de naissance (TE = 0 à 0,1), la mère et l'élevage ont une influence significative sur le poids de naissance. Les chatons dont le poids de naissance est inférieur au premier quartile de leur groupe racial ont un taux de mortalité néonatale précoce 4 fois supérieur aux autres individus et un taux de mortalité tardive 1,3 à 5 fois supérieur aux autres individus. Le poids de naissance a une influence significative sur la croissance néonatale précoce et tardive avec respectivement un effet faible (coefficient de variation ? = -0,07) et un effet moyen (? = -0,98).   In purebred kittens, pre-weaning mortality rate ranges from 8 to 24 %, varying amongst breeds and studies. Birth weight is a major risk factor of neonatal mortality in numerous species. Data of 6,104 kittens from 225 French breeders were collected and analyzed. The developed multivariate model explains 68 % of birth weight variations through the following factors : race (effect size ES = 0 to 0.4), sex (ES = 0.3), litter size (ES = 0 to 1.1), presence of stillborns in the litter (ES = 0.3), season of birth (ES = 0 to 0.1), female progenitor and breeder. Early and late neonatal mortality rate were respectively 4 times and 1.3 to 5 times greater for kittens whose birth weight was inferior to the first quartile of their racial group. Birth weight has a significant influence on early and late neonatal growth with respectively a low (variation coefficient ? = -0,07) and medium effect (? = -0,98)[-]