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Les infections au virus Usutu (USUV) des oiseaux en France sont relativement peu étudiées à l'heure actuelle. Néanmoins, les dommages qu'elles peuvent occasionner chez certaines populations aviaires et notamment chez des populations captives de Strigiformes dont des chouettes lapones (Strix nebulosa) en 2018 ont suscité un intérêt marqué de la part des vétérinaires exerçant en parc zoologique. Cette thèse s'ouvre par une synthèse bibliographique présentant l'USUV et ses vecteurs, son impact sur les oiseaux infectés et hôtes accidentels (dont l'Homme) et les méthodes de diagnostic utilisées. Parallèlement, elle présente les espèces de rapaces nocturnes et diurnes (respectivement les Strigiformes et Accipitriformes) majoritairement présentes en parc zoologique. La deuxième partie présente un travail personnel réalisé en collaboration avec l'unité de virologie flavivirus de l'Anses de Maisons-Alfort et l'Association Francophone de Vétérinaires en Parc Zoologique (AFVPZ). Il s'agit d'une étude expérimentale réalisée sur trois années consécutives (de 2018 à 2020) au sein de 13 parcs zoologiques français. Dans un premier temps, le but de cette étude était d'estimer la situation actuelle de l'infection par l'USUV chez l'ensemble de l'avifaune captive des parcs zoologiques français. Dans un second temps, l'objectif était de mettre en évidence des facteurs de risque et de protection d'infection par l'USUV afin d'en extraire des recommandations applicables en parc zoologique. Enfin, l'évolution de l'immunité anti-USUV a été étudiée afin de caractériser la qualité de cette immunité dans le temps. L'utilisation d'un test sérologique ELISA flavivirus associé à une séroneutralisation sur culture cellulaire a permis d'identifier une prévalence moyenne d'infection par l'USUV de 35% chez les oiseaux en parcs zoologiques français, toutes espèces confondues. Aucun ordre d'oiseau ni parc zoologique de l'étude n'est épargné. Notamment, la séroprévalence des Strigiformes s'élève à 45% et celle des vautours (Accipitriformes) à 42%. On a montré que les individus indemnes d'USUV et vivant dans une volière étaient plus à risque d'infection. L'ouest de la France a été identifié comme étant la zone la plus à risque. A contrario, la mise en place d'une moustiquaire, le mode de vie confiné et l'utilisation d'antiparasitaire externe se révèlent être des facteurs efficaces de protection face aux infections par l'USUV. Enfin, on a mis en évidence une stabilité des titres en anticorps anti-USUV sur les trois années qu'a duré notre étude, témoignant d'une immunocompétence acquise. De nouvelles infections en nombre anecdotique ont eu lieu entre 2018 et 2020, nous permettant alors d'assurer que les étés 2019 et 2020 n'ont pas été des épizooties majeures.
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Les infections au virus Usutu (USUV) des oiseaux en France sont relativement peu étudiées à l'heure actuelle. Néanmoins, les dommages qu'elles peuvent occasionner chez certaines populations aviaires et notamment chez des populations captives de Strigiformes dont des chouettes lapones (Strix nebulosa) en 2018 ont suscité un intérêt marqué de la part des vétérinaires exerçant en parc zoologique. Cette thèse s'ouvre par une synthèse bibliographique ...
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