Avec le vieillissement de la population, les troubles neurodégénératifs comme la maladie de Parkinson deviennent une préoccupation majeure. La dégénérescence de la substance noire, une région cérébrale impliquée dans le contrôle du mouvement, est un mécanisme clé de cette maladie. Bien que les connaissances en neurologie canine soient encore limitées, le cerveau du chien présente des similitudes anatomiques et fonctionnelles avec celui de l'homme, suggérant des mécanismes similaires. Cette thèse place ainsi le chien en modèle d'étude pour la maladie de Parkinson humaine. Elle vise à en dresser un état des connaissances et d'intérêt de l'utilisation de l'IRM pour l'étude de la maladie. L'enjeu est ensuite d'établir une méthodologie de séquence IRM pour étudier la substance noire canine. Cela permettrait de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à la maladie de Parkinson et ouvrir de nouvelles perspectives de traitement pour les maladies neurodégénératives du chien et de l'homme.[-]