L'auteur présente une étude expérimentale menée sur 1321 sangliers abattus sur le camp militaire de Canjuers dans le Var au cours des cinq saisons de chasse 95-96, 96-97, 97-98, 98-99 et 99-00. L'objectif était double, d'une part la sécurité sanitaire des consommateurs de la venaison vis à vis de Trichinella spiralis et d'autre part, l'approche de la prévalence de la trichinellose dans la population de sangliers présente sur le camp. Des portions musculo-tendineuses de diaphargme, prélevées sur chaque animal, ont constitué le matériau nécessaire à cette étude. La recherche de trichine a été effectuée par digestion artificielle à la pepsine chlorhydrique. Aucun prélèvement ne s'est révélé porteur de parasite. Le sexe et le poids des animaux, également communiqués par les chassseurs, ont permis d'appréhender la structure d'une population méditerranéenne de sanglier soumise à une pression de chasse.