L'étude cherche à établir la prévalence de Mycoplasma bovis sur des Jeunes Bovins de Boucherie le jour de leur mise en lot (JO) et 150 jours plus tard (J150). Les sérums des 523 taurillons sont ainsi analysés par méthode Elisa. Les résultats révèlent une prévalence de 1,3% ([0,4 ; 2,3J) à JO et 39,4% ([35,2 ; 43,6J) à J150, ce qui identifie les ateliers d'engraissement comme des réservoirs à Mycoplasma bovis. L'âge, le poids et la race n'ont pas pu être identifiés comme facteur de risque. Les animaux ayant séroconverti ont un GMQ inférieur de 60g/j par rapport aux animaux négatifs. On observe une relation entre la séroconversion et la mise en place de traitements pour maladie respiratoire (p=3.108). Dans ce contexte épidémiologique, la lutte contre Mycoplasma bovis doit s'appliquer dans les ateliers d'engraissement. Cette lutte consiste principalement en des mesures sanitaires : principe de < marche en avant », case « tampon », hygiène et ambiance des bâtiments.