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Utilisation d'une formulation longue action d'ivermectine contre Boophilus microplus et les principaux strongles digestifs du bétail en Nouvelle-Calédonie

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Thèse

Ferlat, C.

École nationale vétérinaire de Toulouse

2004

138 P.

T-2004-029

Nouvelle Calédonie ; Boophilus microplus ; Strongle digestif ; Contrôle ; Ivermectine

En Nouvelle-Calédonie, la tique du bétail, Boophilus microplus, est le principal parasite des bovins. C'est le seul pour lequel la lutte est prise en charge à l'échelle du Territoire. Celle-ci repose essentiellement sur l'emploi d'acaricides. Leur choix est cependant régulièrement remis en cause suite à l'acquisition de résistance par la tique. Une formulation longue action d'ivermectine (IVOMEC GOLD ND) a été apportée sur l'île, faisant suite au premier diagnostic des résistances de la tique à l'amitraz. Son efficacité a été étudiée dans 3 élevages de la côte Ouest. Son utilisation permet de couper le cycle de la tique pendant au moins 64 jours en continu. Son effet est dégressif mais l'accumulation de principe actif exerce un effet résiduel sur les femelles gorgées jusqu'à 84 jours après injection. Ce produit est par ailleurs actif sur les larves et les adultes des principaux strongles digestifs présents sur le Territoire (notamment les genres Haemonchus, Oesophagostomum et Trichostrongylus) pendant au moins 43 jours. Toutefois il existe des contraintes multiples à son utilisation dont un temps d'attente avant abattage de 105 jours et la nécessité de connaître le poids des animaux traités. Ce produit est un des derniers encore efficace contre les souches de B. microplus de Nouvelle-Calédonie et son utilisation, si elle venait à être retenue, doit être modérée. La modélisation de la dynamique parasitaire rend imaginable l'emploi de ce produit à des fins d'assainissement des pâturages, notamment dans le cas des élevages où les populations de tiques sont avérées résistantes à l'amitraz. Par la suite, si il venait à être utilisé à plus grande échelle, il faudra faire appel aux moyens de la lutte intégrée. Deux traitements par an pourraient alors permettre de contrôler l'infestation des bovins par les Boophilus microplus, en attendant que ne s'impose un système de gestion du parasitisme plus efficace et pérenne en Nouvelle-Calédonie.
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