L'hypercortisolisme constitue l'une des principales dysendocrinies du Chien. De nombreux facteurs physiologiques, pathologiques ou iatrogènes peuvent modifier la sécrétion de l'ACTH qui pourrait être le reflet de l'activité hypophysaire. Son dosage permettrait d'améliorer le diagnostic biologique des affections corticosurrénaliennes. Cette étude montre que celui-ci ne permet pas de diagnostiquer un déséquilibre surrénalien ni même de différencier les causes d'un hypercortisolisme primaire ou secondaire. Les résultats obtenus ne correspondant pas aux mécanismes théoriquement admis, cette étude remet de plus en partie en cause les mécanismes d'action de la sélégiline, du mitotane et du test de freinage à la dexaméthasone dose forte. En revanche, le dosage de l'ACTHémie à T0+3h au cours d'un test de freinage permettrait d'apprécier l'importance de la dépendance de la sécrétion de l'ACTH sur celle du cortisol et la sensibilité de la corticosurrénale à l'inhibition par la dexaméthasone.