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Syndrome paralysie dû aux morsures de tiques chez les ruminants. Etude bibliographique.

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Thèse
H

Durrey, Karine

École nationale vétérinaire d'Alfort

2012

139 p.

A-2012-065

Toxine ; Neurotoxine ; Transmission des maladies ; Paralysie ; Acaricide ; Parasite externe ; Acarien ; Maladie transmise par les tiques ; Tique ; Ruminant

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1459

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 065

Bibliographie : 106

Titre anglais : Tick paralysis syndrome in ruminants. Bibliographic study

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Millemann, Yves

Assesseur / Examinateur : Chermette, René

Type de fond : Fonds contemporain

Les tiques sont des parasites hématophages obligatoires capables de transmettre de nombreuses maladies notamment virales, bactériennes et parasitaires, et de provoquer des toxicoses, la plus connue étant la paralysie à tiques. Les tiques paralysantes les plus importantes sont : Ixodes holocyclus, présente sur le littoral Est australien, Dermacentor andersoni et Dermacentor variabilis aux États-Unis et Canada, et Ixodes rubicundus et Argas walkerae en Afrique du Sud. Chez les tiques dures, ce sont les adultes femelles qui sont responsables de paralysie, chez les tiques molles ce sont les larves. La paralysie lieu lors de la phase rapide de gorgement de la tique, entre le 4ème à 5ème jour après leur fixation. La paralysie observée est ascendante et flasque. Elle peut provoquer la mort par hypoxie cérébrale suite à la paralysie des muscles respiratoires. La guérison, après traitement par étiquage précoce, est complète et souvent rapide, sauf dans le cas de paralysie à I. holocyclus, pour laquelle le pronostic est plus sombre. En zone tempérée, le diagnostic différentiel des paralysies à tiques comprend principalement le botulisme, le tétanos, l'hypocalcémie et l'hypomagnésémie. La lutte contre les paralysies à tiques se fait par l'utilisation d'acaricides, l' étiquage manuel ou chimique, la gestion intégrée de l'environnement et des zones d'habitat naturel des tiques. Les toxines paralysantes sont synthétisées par les tiques via leurs glandes salivaires. Les neurotoxines de R. evertsi evertsi, d'A. walkerae et d'I. rubicundus auraient des épitopes en commun, mais pas avec celle d'I. holocyclus. Cette dernière agit sur la jonction neuromusculaire, elle bloque la libération de l'acétylcholine dans la fente synaptique. La réponse immunitaire des ruminants est complexe et dirigée contre de multiples protéines salivaires de la tique. L'immunisation active et passive sont possibles et semblent spécifiques de la toxine. Les études scientifiques en cours sont dirigées vers le séquençage de ces toxines, la découverte de nouveaux acaricides efficaces, de sérums anti-toxines, de vaccins et la sélection de races résistantes.

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