L'induction des chaleurs chez la chienne a fait couler beaucoup d'encre depuis des dizaines d'années. Différents protocoles ont été imaginés pour mimer la cinétique hormonale de fin d'anoestrus. En effet, quatre familles de molécules ont été essayées : les oestrogènes, les gonadotrophines, les anti-prolactiniques et la GnRH et ses agonistes. Différents moyens également ont été entrepris pour administrer ces molécules : des injections quotidiennes ou hebdomadaires, ou des mini-pompes pour délivrer de manière pulsatile ou continue la molécule, ou encore des implants biocompatibles placés sous la peau. Ces derniers sont l'objet de notre étude. Nous avons placé un implant de 4,7 mg de desloréline (agoniste de la GnRH) chez 9 chiennes au cours de leur 1ère semaine d'anoestrus. Puis nous avons observé les effets gynécologiques induits. Le pro-oestrus a été induit systématiquement, tandis que l'oestrus n'a été exprimé que dans un seul cas. Nous avons ensuite comparé ces résultats à ceux des protocoles similaires décrits dans la bibliographie.