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L'inhibition de l'œstrus et de ses manifestations chez la jument est un sujet suscitant plusieurs controverses. Cette étude bibliographique fournit au lecteur une proposition d'état de l'art sur les connaissances nécessaires à la compréhension de ce sujet. / / L'influence du cycle œstral sur les performances chez la jument est encore mal définie mais il apparaît que l'activité ovarienne peut occasionner des douleurs chez certains individus et entraîner des manifestations comportementales indésirables. Une démarche diagnostique permettant de définir le lien entre le comportement observé et l'œstrus est ensuite proposée. / / L'étude de la physiologie permet de mettre en évidence deux périodes du cycle œstral où le comportement de la jument correspond aux attentes du propriétaire : le diœstrus ou début de gestation et l'anœstrus saisonnier. Une revue des différentes techniques mimant ces périodes est réalisée pour permettre un choix éclairé de la thérapie. / / Enfin, l'intérêt de l'inhibition de l'œstrus et de ses conséquences dans le cadre de la gestion des populations de chevaux féraux, causant plusieurs dégâts aux écosystèmes occupés, est présenté. / / Dans l'optique de toujours garder un œil critique sur les pratiques vétérinaires, et ainsi juguler l'émergence de nouvelles controverses, une analyse éthique sur l'inhibition de l'œstrus, aussi bien au niveau individuel que collectif, conclut cette étude.[-]
L'inhibition de l'œstrus et de ses manifestations chez la jument est un sujet suscitant plusieurs controverses. Cette étude bibliographique fournit au lecteur une proposition d'état de l'art sur les connaissances nécessaires à la compréhension de ce sujet. / / L'influence du cycle œstral sur les performances chez la jument est encore mal définie mais il apparaît que l'activité ovarienne peut occasionner des douleurs chez certains individus et ...

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Cette thèse étudie la cinétique de la croissance de la progestérone après l'ovulation. Nous avons montré qu'il existe cependant une grande variabilité de la vitesse de croissance de la progestérone juste après l'ovulation. Ainsi, certaines chiennes atteignent des valeurs très élevées de progestérone très rapidement alors que d'autre n'augmentent que progressivement. Ainsi une chienne présentée tardivement au cours de son œstrus, qui aurait déjà dépassé le seuil de progestérone de l'ovulation, pourrait tout de même être inséminée quel que soit son taux à condition que l'œstrus soit confirmé par un frotti vaginal. Cette étude est associée à l'échographie ovarienne qui a permis de dénombrer le nombre de follicules ovulatoires et corps jaunes. Aucun lien entre les variations de la progestérone après l'ovulation et le nombre de corps jaune n'a pu être mis en évidence.[-]
Cette thèse étudie la cinétique de la croissance de la progestérone après l'ovulation. Nous avons montré qu'il existe cependant une grande variabilité de la vitesse de croissance de la progestérone juste après l'ovulation. Ainsi, certaines chiennes atteignent des valeurs très élevées de progestérone très rapidement alors que d'autre n'augmentent que progressivement. Ainsi une chienne présentée tardivement au cours de son œstrus, qui aurait déjà ...

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Cette thèse cherche une alternative aux protocoles d'induction des chaleurs par les gonadotropines chez les félins de taille moyenne, sans risque d'hyperstimulation ovarienne et sans risque de dérégler la cyclicité des animaux. Cette étude est rendue nécessaire du fait que les protocoles de stimulation ovarienne les plus utilisés actuellement chez les félins sont à base de gonadotropines exogènes. L'inconvénient majeur de ces protocoles est que les doses nécessaires de gonadotropines ainsi que leur longue rémanence dans l'organisme entrainent une sécrétion endogène d'œstrogènes à des taux très élevés ainsi que le développement de follicules secondaires et donc de corps jaunes après la première ovulation, perturbant l'environnement hormonal et produisant des implantations anormales, retardant le développement fœtal. De plus, les études ont montré qu'il fallait que l'ovaire soit en anœstrus ou en période d'inactivité afin que le traitement d'induction de chaleurs ovulantes soit optimal. Nous avons donc décidé de travailler avec des agonistes de la GnRH qui sont devenus les molécules de choix pour le contrôle de la reproduction chez les animaux domestiques au cours de ces dernières années et des progestagènes par voie orale (altrénogest) afin d'inhiber l'activité ovarienne avant l'induction des chaleurs pour être dans les meilleures conditions possibles. L'administration d'agonistes de la GnRH induit en premier lieu une phase de stimulation qui dure quelques jours avec une augmentation importante des concentrations de LH et FSH. Elle a permis d'obtenir d'excellents résultats chez la chatte domestique en termes d'induction des chaleurs et de gestation par la suite. Nous avons alors collaboré avec l'Association Francophone des Vétérinaires de Parc Zoologique afin de pouvoir inclure des félins de taille moyenne à notre étude et avec l'Institut de la Faune Sauvage de Berlin pour la rédaction des protocoles. Parmi les réponses des zoos pour faire participer des félins de taille moyenne à cette étude, nous avons pu travailler avec une femelle Serval chez qui nous avons récolté l'historique de reproduction et réalisé un examen complet avec dosage de progestérone, échographie génitale, endoscopie vaginale et frottis vaginal afin de vérifier l'absence d'anomalie de l'appareil reproducteur avant de l'inclure dans notre protocole. L'examen de la Serval était très satisfaisant et nous allions l'inclure dans notre protocole mais ce projet n'a malheureusement pas pu aboutir complètement en raison de la pandémie de la COVID 19 qui a interrompu nos expériences.[-]
Cette thèse cherche une alternative aux protocoles d'induction des chaleurs par les gonadotropines chez les félins de taille moyenne, sans risque d'hyperstimulation ovarienne et sans risque de dérégler la cyclicité des animaux. Cette étude est rendue nécessaire du fait que les protocoles de stimulation ovarienne les plus utilisés actuellement chez les félins sont à base de gonadotropines exogènes. L'inconvénient majeur de ces protocoles est que ...

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Le syndrome de rémanence ovarienne est défini comme la présence d'un tissu ovarien fonctionnel chez un animal stérilisé. Ce syndrome étant souvent perçu comme une faute professionnelle par le propriétaire de l'animal, il est essentiel que le praticien vétérinaire puisse expliquer l'origine de la rémanence ovarienne, les difficultés liées au diagnostic et les possibilités thérapeutiques. La thèse aborde dans un premier temps l'étiopathogénie, les méthodes de diagnostic et les traitements actuellement disponibles. Dans un second temps, une étude rétrospective des cas présentés à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse entre 2001 et 2012 est réalisée (41 cas de chiennes, chattes et furettes).[-]
Le syndrome de rémanence ovarienne est défini comme la présence d'un tissu ovarien fonctionnel chez un animal stérilisé. Ce syndrome étant souvent perçu comme une faute professionnelle par le propriétaire de l'animal, il est essentiel que le praticien vétérinaire puisse expliquer l'origine de la rémanence ovarienne, les difficultés liées au diagnostic et les possibilités thérapeutiques. La thèse aborde dans un premier temps l'étiopathogénie, les ...

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Notre étude avait pour objectif de comparer deux protocoles de synchronisation des chaleurs chez la vache laitière. Le premier, appelé protocole GPG, est composé d'une injection de GnRH à J0, puis d'une injection de PGF2? à J7, suivie d'une injection de GnRH à J9. L'insémination est programmée 12 à 18 heures après la dernière injection de GnRH. Le deuxième, appelé protocole GP, est composé d'une injection de GnRH à J0, puis d'une injection de PGF2? à J7, suivie d'une insémination sur chaleurs observées. Cent-soixante-quatre vaches ont ainsi été sélectionnées dans 35 élevages, et appariées selon leur rang de vêlage et leur production laitière, chaque vache de la paire recevant un des protocoles de synchronisation des chaleurs. La comparaison des deux protocoles portait sur le taux de réussite du protocole, correspondant au taux de gestation des vaches synchronisées par l'un ou l'autre des protocoles, et sur le taux de gestation des vaches inséminées à l'issu des protocoles de synchronisation. Aucune différence significative n'a été mise en évidence entre les taux de réussite des protocoles (35,4% pour le lot GPG contre 36,6% pour le lot GP, p=0,87) et les taux de gestation des vaches inséminées (35,8% pour le lot GPG contre 49,2% pour le lot GP, p=0,11). Par ailleurs, l'effet de plusieurs facteurs potentiels de variation de la fertilité à l'œstrus induit, et de l'expression des chaleurs a été étudié. Aucun des facteurs testés n'a eu d'effet significatif sur le taux de réussite des protocoles, sur le taux de gestation des vaches inséminées ou sur le taux de vaches du lot GP observées en chaleurs entre J9 et J17.[-]
Notre étude avait pour objectif de comparer deux protocoles de synchronisation des chaleurs chez la vache laitière. Le premier, appelé protocole GPG, est composé d'une injection de GnRH à J0, puis d'une injection de PGF2? à J7, suivie d'une injection de GnRH à J9. L'insémination est programmée 12 à 18 heures après la dernière injection de GnRH. Le deuxième, appelé protocole GP, est composé d'une injection de GnRH à J0, puis d'une injection de ...

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Cette thèse recense toutes les utilisations actuelles et en cours d'étude des agonistes de la GnRH chez les carnivores. L'acétate de desloréline (SUPRELORIN®) est le seul agoniste de la GnRH ayant obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché pour la castration chimique du chien mâle. Le phénomène de désensibilisation des cellules gonadotropes est à l'origine de son action contraceptive. En matière de maîtrise de la reproduction, les agonistes de la GnRH présentent de bons résultats. Ils sont d'ores et déjà utilisés pour une stérilisation temporaire des carnivores sauvages, de la chienne et du furet, ainsi que pour l'induction des chaleurs chez la chienne. Dans un cadre plus expérimental, les agonistes de la GnRH améliorent le traitement de l'incontinence urinaire canine. Leur administration a une action thérapeutique palliative sur les tumeurs mammaires canines et sur la maladie surrénalienne du furet.[-]
Cette thèse recense toutes les utilisations actuelles et en cours d'étude des agonistes de la GnRH chez les carnivores. L'acétate de desloréline (SUPRELORIN®) est le seul agoniste de la GnRH ayant obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché pour la castration chimique du chien mâle. Le phénomène de désensibilisation des cellules gonadotropes est à l'origine de son action contraceptive. En matière de maîtrise de la reproduction, les agonistes ...

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Le secteur laitier de la production animale bovine dépend en premier lieu à la fécondité et à la fertilité du troupeau. La reproduction assure non seulement la production mais aussi la pérennité de l'élevage, et elle s'effectue majoritairement par l'IA. Cette étape est critique, et doit s'effectuer au bon moment, celui où la vache est féconde. Cette période physiologique (oestrus) est repérable grâce à des manifestations comportementales (« chaleurs »). L'acceptation du chevauchement en est le signe le plus spécifique, mais il reste peu sensible. La recherche d'autres signes se justifie donc, et elle doit s'opérer selon une étude double : leur expression par les vaches ainsi que leur détectabilité par l'homme. Cette étude recense les comportements « candidats » ainsi que d'autres signes (physiologiques), teste leur pertinence au sein d'un troupeau de 72 vaches laitières et évalue leurs méthodes de détection via plusieurs techniques. Les quatre vaches suivies de près ont toutes manifesté un comportement d'oestrus, mais chacune différemment. Outre l'acceptation du chevauchement, elle ont manifesté des comportements déjà décrits, mais pas de manière suffisamment significative pour en déduire une règle de probabilité fiable. En pratique, il semble évident de devoir croiser les informations des divers signes, et surtout de connaître les vaches individuellement. Pour conforter cette tendance, il faudrait dépouiller plus de données, et notamment des périodes « témoins » (hors oestrus). L'efficacité des diverses assistances à la détection est très variable, et semble dépendre des conditions d'utilisation et surtout par des spécificités des élevages. Les élevages français ne rassemblent pas les critères pour l'application de techniques d'assistance élaborées mais coûteuses, ce qui rend peu rentable leur usage. L'utilisation de techniques moins pratiques mais beaucoup moins onéreuses en ressort donc confortée.[-]
Le secteur laitier de la production animale bovine dépend en premier lieu à la fécondité et à la fertilité du troupeau. La reproduction assure non seulement la production mais aussi la pérennité de l'élevage, et elle s'effectue majoritairement par l'IA. Cette étape est critique, et doit s'effectuer au bon moment, celui où la vache est féconde. Cette période physiologique (oestrus) est repérable grâce à des manifestations comportementales (« ...

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