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Prévention de l'oestrus induit par la pose d'un implant de desloréline chez la chienne : utilisation de l'acétate d'osatérone.

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Thèse
H

Anjolras, Émilie

École nationale vétérinaire d'Alfort

2011

134 p.

A-2011-070

Gonadoliberine ; Stérilisation ; Desloréline ; Progestérone ; Oestrus ; Implant ; Carnivore ; Chienne ; Cerca

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1446

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 070

Bibliographie : 113

Titre anglais : Prevention of estrous induction by a deslorelin implant in the bitch : use of osaterone acetate

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Fontbonne, Alain

Assesseur / Examinateur : Tiret, Laurent

Type de fond : Fonds contemporain

L’administration continue d’agonistes de la GnRH a un double effet sur l’axe hypothalamohypophysaire : d’abord stimulateur puis inhibiteur. L’effet stimulateur (effet « flare-up ») entraine un oestrus chez la chienne, ce qui constitue ainsi un frein à l’utilisation de ce produit dans le cadre de la stérilisation chimique. Jusqu’à présent aucune solution complètement efficace n’a été trouvée pour empêcher cet effet. L’objectif de notre étude réalisée au Centre d’Etude en Reproduction des Carnivores d’Alfort a été de prévenir l’oestrus induit par la pose d’un implant d’acétate de desloréline, un agoniste de la GnRH, en administrant l’acétate d’osatérone, un progestagène. Seize chiennes ont été traitées par un implant d’acétate de desloréline 4,7mg et de l’acétate d’osatérone per os à la posologie de 0,5mg/kg, une fois par jour pendant deux jours (la veille et le jour de la pose de l’implant). 29 chiennes (groupe témoin) n’ont été traitées que par l’implant d’acétate de desloréline 4,7mg. Toutes les chiennes ont été implantées en anoestrus. Une observation de la vulve, des frottis vaginaux et des mesures de la progestérone plasmatique ont permis de déterminer une éventuelle entrée en chaleurs et/ou la présence d’une ovulation. Des échographies du tractus génital ont permis de détecter d’éventuels effets secondaires. Un contact téléphonique a été mis en place avec les propriétaires des chiennes. Notre protocole empêche la survenue de l’oestrus induit chez 81,3% des chiennes. Il est efficace pour prévenir l’ovulation chez 81,3% des chiennes également. Il est efficace pour prévenir l’entrée en chaleurs et l’ovulation chez 68,7% des chiennes. Ainsi, même si son efficacité est identique ou le plus souvent supérieure à celle des études précédemment réalisées et s’il présente plusieurs avantages : faible coût, facilité d’utilisation, absence d’effets secondaires, notre protocole doit être affiné afin d’être appliqué.

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