De nombreux canidés sauvages font partie des espèces à reproduction saisonnée en fonction de la photopériode. L'espèce canine est un canidé à part avec une saisonnalité de la reproduction incertaine. L'objet de cette thèse a été dans une première partie d'étudier les particularités du cycle reproductif du loup, de le comparer à celui d'autres canidés sauvages. La physiologie de la reproduction de l'espèce canine a été abordée pour ensuite comparer la saisonnalité entre le chien et le loup, en évoquant le cycle particulier des chiens de races primitives. Dans une deuxième partie, les jours d'ovulation ont été estimés en utilisant la progestéronémie mesurée lors des suivis de chaleurs des chiennes ayant été présentées en consultation au CERCA de 2015 à 2018 et vivant en Île-de-France. La répartition du nombre d'ovulations au cours du temps a été étudiée. Des corrélations ont été réalisées entre le nombre d'ovulations au cours du temps et les paramètres météorologiques étudiés. Une inhomogénéité de répartition des ovulations par trimestre ou par mois a été mise en évidence en cumulant les années (p < 0,05). Une inhomogénéité de répartition d'ovulations par trimestre est observée en 2015 et 2016. Une inhomogénéité de répartition d'ovulation par mois a été observée en 2015. Ces observations n'ont pas été retrouvées les autres années. Des faibles corrélations significatives négatives ont été trouvées entre le nombre d'ovulation par jour et des paramètres météorologiques (durée d'ensoleillement, évolution de la température sur une semaine, évolution de la durée d'ensoleillement sur un jour). Aucune corrélation significative n'a été trouvé entre les paramètres météorologiques et la survenue des chaleurs. Les résultats obtenus peuvent expliquer les divergences existant dans la littérature en ce qui concerne la répartition des chaleurs des chiennes au cours de l'année. Par ailleurs, les faibles corrélations ne traduisent qu'une très faible influence des paramètres météorologiques sur la survenue de l'ovulation chez la chienne. Il semblerait qu'il n'y ait pas ou peu d''influence météorologique sur la survenue des chaleurs chez la chienne.[-]