Poursuivant la thèse de L. Cathenoz et C. Marsan, les auteurs ont, dans un premier temps, rappelé les principales notions de physiologie sexuelle de la chienne ainsi que les techniques de maîtrise de la reproduction. Dans un deuxième temps, ils ont étudié les paramètres de la reproduction (âge aux premières chaleurs, interoestrus, fertilité, prolificité, mortinatalité, sex ratio et durée de gestation) à partir des dossiers cliniques des chiennes suivies au Centre d'Etude en Reproduction Canine Assistée de Maisons-Alfort. Une analyse des résultats globaux a été effectuée ainsi qu'une étude de leurs variations en fonction de facteurs intrinsèques (race, âge, régularité des chaleurs... ) puis de facteurs extrinsèques (année, saison, type et nombre d'inséminations). Comme dans la thèse précédente, les résultats obtenus apparaissent meilleurs en saillie naturelle qu'en insémination artificielle, même en semence fraîche. De même, deux inséminations artificielles permettent d'obtenir des résultats meilleurs qu'avec une insémination unique mais multiplier les inséminations au-delà n'améliore pas les résultats de fertilité de façon notable. Enfin, un travail sur les courbes de progestéronémie (obtenue par radio-immunoassay) a montré l'intérêt de ce dosage dans la détermination du moment de l'ovulation, celle-ci étant beaucoup plus précise qu'avec les frottis vaginaux. Ces courbes de progestéronémie diffèrent cependant d'un cycle à l'autre chez une même chienne, aussi est-il préférable d'effectuer ce dosage à chaque mise à la reproduction.