En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Un bornavirus à l'origine de la maladie de dilatation du proventricule chez les oiseaux

Favoris Signaler une erreur
Thèse
H

Gottis, Adeline

VetAgro Sup

2015

137 p.

L-2015-019

Maladie de l'appareil digestif ; Appareil digestif ; Dilatation ; Virus à ARN ; Proventricule ; Oiseau ; Bornavirus

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 19

Bibliographie : 176

Titre anglais : A bornavirus as the etiologic agent of proventricular disease in birds

En ligne : Oui

La maladie de dilatation du proventricule est apparue en Bolivie dans les années 1970, chez les Psittaciformes. Aujourd’hui elle est à répartition mondiale, et touche aussi d’autres espèces aviaires. Fatale, elle provoque des signes gastro-intestinaux et neurologiques. Son agent étiologique principal, le bornavirus aviaire, a été identifié en 2008, bien que certains scientifiques n’excluent pas une origine multifactorielle. La suspicion repose sur les signes cliniques, ainsi que sur des examens d’imagerie (radiographies avec calcul du rapport « proventricule/bréchet », radiographies de contrastes, fluoroscopie). Une biopsie du jabot contenant au moins un vaisseau sanguin majeur, suivie d’une analyse histologique, permet le diagnostic. Lors de l’autopsie, l’animal atteint est émacié, le proventricule est extrêmement dilaté et les muscles de la paroi du tube digestif sont amincis. Le diagnostic final repose sur l’examen histologique de certains organes (proventricule, ventricule, jabot, cerveau, cervelet, nerfs, glandes surrénales, cœur), mettant en évidence une infiltration lymphoplasmocytaire et une dégénérescence neuronale. De nouveaux tests ont été développés depuis la découverte de l’agent étiologique : test ELISA, PCR. D’autres tests sont en développement : un test Western blot détectant les protéines virales sur plumes facilitant le diagnostic, un test de détection d’Ac anti-gangliosides permettant d’établir un pronostic. Actuellement le traitement est presque exclusivement symptomatique. Le traitement anti-inflammatoire, crucial, repose sur l’utilisation d'un anti-inflammatoire non stéroïdien. D’autres molécules sont testées en ce moment.

Emprunt/Réservation

Y Réserver
Favoris Signaler une erreur