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V
Les tumeurs primitives du tractus digestif des carnivores domestiques sont peu fréquentes si on les compare aux tumeurs d'autres organes, comme le tissu cutané ou les glandes mammaires. Selon différentes études, les tumeurs du tractus digestif représentent respectivement 0,6 et 0,9 % des néoplasies bénignes et malignes. Il s'agit généralement de tumeurs du chien et du chat adulte, avec une moyenne d'apparition du cancer un peu en dessous de la moyenne générale (environ 10 ans). Bien que les résultats des études épidémiologiques soient contradictoires, le sexe mâle dans l'espèce canine semble plus prédisposé. Les facteurs de risques qui interviennent dans le développement des tumeurs du tractus digestif sont mal connus. Des agents viraux (virus oncogène FeLV), bactériens (Helicobacter spp.), des agents chimiques (nitrosamines, acides biliaires hydrolysés), mycosiques (aflatoxines), parasitaires (Spirocerca lupi) sont cités dans la littérature, bien que leur mécanisme d'action chez l'animal ne soit pas connu. Un déterminisme génétique dans l'apparition du carcinome gastrique chez le berger belge a été montré et est également suspecté chez le colley et le chow-chow. Une maladie inflammatoire chronique digestive (œsophagite, entérocolite), une polypose pourraient favoriser l'apparition d'un cancer. Il est vraisemblable que l'étiologie des tumeurs gastro-intestinales est multifactorielle et que plusieurs facteurs chez un individu donné avec sa propre réponse et sa propre sensibilité conduisent à une différenciation cellulaire et à l'apparition d'un clone de cellules tumorales.
[-] Les tumeurs primitives du tractus digestif des carnivores domestiques sont peu fréquentes si on les compare aux tumeurs d'autres organes, comme le tissu cutané ou les glandes mammaires. Selon différentes études, les tumeurs du tractus digestif représentent respectivement 0,6 et 0,9 % des néoplasies bénignes et malignes. Il s'agit généralement de tumeurs du chien et du chat adulte, avec une moyenne d'apparition du cancer un peu en dessous de la ...
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Le chien et le chat peuvent être porteurs de nombreux parasites digestifs, qui représentent un risque pour leur santé mais aussi pour la santé publique puisque certains d'entre eux sont zoonotiques. Il faut donc prévenir ce parasitisme et la vermifugation en est la principale clé. La prescription et l'administration d'anthelmintiques est un acte de routine pour les praticiens, notamment dans le cadre de consultations de médecine préventive. Cependant une certaine méconnaissance de son intérêt est fréquemment notée chez les propriétaires. L'objectif de ce travail de thèse était d'évaluer leur perception de la vermifugation et des enjeux de santé publique associés via la réalisation d'un questionnaire diffusé par différentes voies (mailing list, réseaux sociaux …) sur l'ensemble du territoire métropolitain. Nous avons obtenu 502 participations à ce questionnaire. Nous pouvons souligner, d'après les réponses obtenues, des lacunes importantes en termes de connaissances des principaux parasites digestifs pouvant être rencontrés chez le chien et le chat, ainsi qu'une méconnaissance de l'importance et de l'intérêt de la vermifugation, notamment pour la santé publique. L'analyse du questionnaire nous a permis de rédiger une fiche conseil sur la vermifugation, et à destination des propriétaires souhaitant être recontactés. La diffusion de cette fiche est une première étape mais toutes les autorités de santé doivent s'unir afin de mieux sensibiliser les propriétaires au concept One Health, le vétérinaire praticien ayant une place centrale dans le conseil et l'information aux propriétaires.
[-] Le chien et le chat peuvent être porteurs de nombreux parasites digestifs, qui représentent un risque pour leur santé mais aussi pour la santé publique puisque certains d'entre eux sont zoonotiques. Il faut donc prévenir ce parasitisme et la vermifugation en est la principale clé. La prescription et l'administration d'anthelmintiques est un acte de routine pour les praticiens, notamment dans le cadre de consultations de médecine préventive. ...
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Le syndrome de malassimilation connaît de nombreuses causes chez le chien, digestives, extra-digestives et endocriniennes, exigeant une approche diagnostique rigoureuse. Celle-ci est guidée par l'état général de l'animal ainsi que la gravité de l'affection causale suspectée, mais également par le contexte financier et social entourant le propriétaire. Le clinicien doit tirer profit de la complémentarité des voies diagnostiques lésionnelles et thérapeutiques. Des essais thérapeutiques peuvent mener à une résolution rapide des symptômes à moindre coût, mais des échecs multiples peuvent mettre à mal la motivation et la confiance du propriétaire. Un diagnostic lésionnel est parfois essentiel à la prise en charge thérapeutique mais le coût ainsi que les risques inhérents aux examens doivent être pris en compte. La prise en charge diététique est un élément-clé de la prise en charge d'un syndrome de malassimilation, par le support nutritionnel qu'il constitue, mais également par sa valeur diagnostique et thérapeutique. L'altération du microbiote intestinal (dysbiose), est fréquemment associée à un syndrome de malassimilation. Si par le passé, le recours aux antibiotiques constituait une épreuve thérapeutique systématique, cette pratique est désormais critiquée, dans un contexte d'antibiorésistance, mais également par l'altération durable du microbiote qui en résulte. De nouvelles méthodes de modulation douces du microbiote émergent et devraient être privilégiés par le clinicien (prébiotiques, probiotiques, transplantation fécale). Des études sont en cours afin d'évaluer leur efficacité dans le cadre de malassimilation et d'entéropathie chronique.
[-] Le syndrome de malassimilation connaît de nombreuses causes chez le chien, digestives, extra-digestives et endocriniennes, exigeant une approche diagnostique rigoureuse. Celle-ci est guidée par l'état général de l'animal ainsi que la gravité de l'affection causale suspectée, mais également par le contexte financier et social entourant le propriétaire. Le clinicien doit tirer profit de la complémentarité des voies diagnostiques lésionnelles et ...
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Les électrophorèses des protéines sériques couplées aux immunofixations est un examen biologique très peu répandu en médecine vétérinaire et n'a jamais été exploité dans un contexte d'entéropathie chronique féline. Pour autant, ces maladies digestives toujours plus fréquentes chez le chat, font état de processus inflammatoires ou cancéreux qui pourraient se traduire par des modifications de concentrations en protéines sériques, dont une augmentation de la concentration en immunoglobulines (gammapathie), détectable par ces deux méthodes déjà utilisées en médecine humaine. / Par ailleurs, différencier ces maladies digestives chez le chat reste difficile, notamment entre maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) et les lymphomes digestifs de bas grade (LDBG). / Ainsi, cette étude porte sur l'intérêt de ces deux techniques dans un contexte d'entéropathie chronique chez le chat. 49 chats présentant des troubles digestifs chroniques ont été recrutés. 50% de ces sujets présentaient des suspicions de MICI ou de LDBG. Une analyse des électrophorégrammes associés à une immunofixation a été réalisée sur les sérums collectés. Les résultats mettent en évidence de potentiels profils électrophorétiques et un rapport Albumine/Globuline différents selon la maladie de l'animal. La description du type de gammapathie (IgA, IgM ou IgG), a pu aussi être réalisée lors de sa découverte ; les résultats de cette étude préliminaire nécessitant d'être consolidés par un recrutement de cas plus important. Toutefois, cette étude permet d'entrevoir le potentiel de l'utilisation de ces méthodes biologiques pour différencier les maladies chroniques intestinales du chat.
[-] Les électrophorèses des protéines sériques couplées aux immunofixations est un examen biologique très peu répandu en médecine vétérinaire et n'a jamais été exploité dans un contexte d'entéropathie chronique féline. Pour autant, ces maladies digestives toujours plus fréquentes chez le chat, font état de processus inflammatoires ou cancéreux qui pourraient se traduire par des modifications de concentrations en protéines sériques, dont une ...
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L'œsophage est un organe tubulaire creux permettant le transport des aliments de la cavité buccale vers l'estomac. Bien que rares, diverses affections œsophagiennes, congénitales ou acquises, sont rapportées dans l'espèce canine. Ces différentes affections peuvent être d'origine inflammatoires, obstructives ou fonctionnelles. Les signes cliniques digestifs, parfois associés à des signes respiratoires et généraux, permettent d'orienter le diagnostic vers une affection œsophagienne. La sémiologie instrumentale, notamment grâce à la radiographie et à l'endoscopie permet d'en établir le diagnostic. / Cette étude rétrospective répertorie 110 cas de chiens présentant une affection de l'œsophage admis au CHUVAC de VetAgro Sup entre 2015 et 2022. Parmi ces 110 cas, 10 affections œsophagiennes différentes ont été diagnostiquées. Les affections les plus représentées sont l'œsophagite, le corps étranger œsophagien et le mégaoesophage. Certaines associations sont suspectées mais aucune prédisposition raciale, de format, d'âge ou de sexe n'a pu être démontrée dans cette étude. Les signes cliniques répertoriés dans cette étude permettent de suspecter une atteinte de l'œsophage et d'orienter les examens complémentaires à réaliser dans le but de diagnostiquer ces affections et de mettre en place un traitement approprié le plus précocement possible.
[-] L'œsophage est un organe tubulaire creux permettant le transport des aliments de la cavité buccale vers l'estomac. Bien que rares, diverses affections œsophagiennes, congénitales ou acquises, sont rapportées dans l'espèce canine. Ces différentes affections peuvent être d'origine inflammatoires, obstructives ou fonctionnelles. Les signes cliniques digestifs, parfois associés à des signes respiratoires et généraux, permettent d'orienter le ...
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Les ulcères gastriques sont aujourd'hui considérés comme la maladie de l'estomac la plus répandue chez le cheval, avec des ulcérations glandulaires et non glandulaires présentes chez diverses popula-tions d'équidés. Cependant, une confusion a longtemps été faite entre ces deux types d'ulcères gas-triques, provoquant une extrapolation des mécanismes étiologiques et des facteurs de risques des ul-cères non glandulaires aux ulcères glandulaires. Aujourd'hui, bien que considérés comme une affection à part entière, les ulcères glandulaires sont encore peu connus par les pathologistes. Cette thèse a pour but de réaliser une étude épidémiologique et statistique des ulcères gastriques glandulaires sur 308 chevaux issus de la clinique du CISCO et du centre hospitalier vétérinaire équin de LIVET. Une pré-valence des ulcères glandulaires est ainsi observée chez des chevaux relativement jeunes, de sexes et de races variées ayant des activités diverses mais significativement augmentée chez le cheval de sport. Au contraire, le mode de vie, l'alimentation ou la prise d'anti-inflammatoires ne semblent pas avoir d'impact sur l'apparition d'ulcères glandulaires sur les chevaux de cette étude, dont les paramètres cliniques sont, au final, très peu modifiés. L'étude gastroscopique des lésions gastriques a permis de faire un recensement des différentes localisations, formes, sévérités et aspects de lésions glandulaires puis de les grader afin de dégager des facteurs de risques concernant l'aggravation de ces ulcères. En-fin, une étude des différents traitements médicamenteux prescrits et des recommandations hygié-niques conseillées nous éclaire sur les différentes pratiques vétérinaires actuellement réalisée pour les ulcères glandulaires.
[-] Les ulcères gastriques sont aujourd'hui considérés comme la maladie de l'estomac la plus répandue chez le cheval, avec des ulcérations glandulaires et non glandulaires présentes chez diverses popula-tions d'équidés. Cependant, une confusion a longtemps été faite entre ces deux types d'ulcères gas-triques, provoquant une extrapolation des mécanismes étiologiques et des facteurs de risques des ul-cères non glandulaires aux ulcères glandulaires. ...
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La furonculose anale est une maladie caractérisée par la présence de trajets fistuleux et d'ulcérations de la peau et du tissu sous-cutané situé autour de l'anus, qui touche principalement les Bergers Allemands. L'étiologie de cette maladie est encore mal connue mais une composante auto-immune est aujourd'hui admise. Différents traitements chirurgicaux et médicaux ont été décrits, mais leur efficacité était variable et les complications et récidives étaient fréquentes. L'objectif de notre travail était d'étudier la prise en charge de la furonculose anale par un traitement d'induction à la ciclosporine suivi d'un traitement chirurgical associant fistulectomie, cryptectomie, sacculectomie et plastie recto-cutanée, tel qu'il a été décrit par Klein et al. en 2006. Pour ce faire, nous avons mené une étude rétrospective sur 15 chiens atteints de furonculose anale ayant expérimenté ce traitement combiné au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort. Le suivi des chiens a été réalisé au moyen des comptes-rendus des consultations post-opératoires et à l'aide d'un questionnaire envoyé aux propriétaires des chiens. Les complications post-opératoires observées étaient pour la plupart mineures : déhiscence de plaie mineure dans 53 % des cas, épisodes de défécation inappropriée dans 13 % des cas. Les complications majeures étaient rares : déhiscence de plaie nécessitant une reprise chirurgicale dans 7 % des cas, incontinence fécale et sténose anale non observées. Une récidive des lésions a été observée dans un cas sur deux lorsque le traitement d'induction n'était pas suivi d'un traitement chirurgical, et dans 12 % des cas après un traitement combiné.La durée importante du traitement immunosuppresseur et l'impossibilité à réséquer la totalité des tissus inflammatoires semblaient être des facteurs responsables de l'apparition de récidives, mais les études d'associations réalisées n'ont pas permis d'observer d'associations significatives dans notre échantillon. Le faible effectif et la durée de suivi limitée sont des limites importantes de notre étude.
[-] La furonculose anale est une maladie caractérisée par la présence de trajets fistuleux et d'ulcérations de la peau et du tissu sous-cutané situé autour de l'anus, qui touche principalement les Bergers Allemands. L'étiologie de cette maladie est encore mal connue mais une composante auto-immune est aujourd'hui admise. Différents traitements chirurgicaux et médicaux ont été décrits, mais leur efficacité était variable et les complications et ...
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L'objectif de cette étude prospective et multicentrique était de déterminer si les dosages de la protéine C-réactive (CRP) dans les épanchements, en les comparant à la CRP plasmatique, permettent d'établir un diagnostic différentiel des épanchements abdominaux chez le chien. L'analyse des résultats a permis de montrer l'intérêt de la mesure de la CRP dans certains cas d'épanchements. En effet, les concentrations en CRP dans le sang, dans l'épanchement et le ?CRP était significativement plus élevés chez les chiens présentant un exsudat que chez ceux présentant un transsudat. De plus, les concentrations en CRP dans le sang et dans l'épanchement étaient significativement plus élevées chez les chiens présentant un épanchement septique. Une valeur seuil pertinente a pu être calculée, à savoir qu'une concentration en CRP dans l'épanchement supérieure à 32,4 mg/L permettait le diagnostic d'un épanchement septique chez le chien avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 90%. Concernant les hémoabdomens, l'effectif étant trop faible, aucune analyse statistique n'a pu être appliquée. Cependant, la CRP dans l'épanchement avait tendance à être plus élevée dans le cas d'hémoabdomens d'origine tumorale que dans celui d'hémoabdomens d'origine non tumorale. Il pourrait alors être intéressant de poursuivre ce recueil de données afin d'obtenir un effectif plus grand et statistiquement interprétable. Enfin dans notre étude, contrairement à la littérature, la CRP n'avait pas de valeur pronostique pertinente, que ce soit dans le plasma ou l'épanchement, et ne permettait pas d'évaluer le risque de décès chez les chiens présentant un épanchement abdominal. En conclusion, la CRP présente un intérêt dans le diagnostic différentiel des exsudats et des transsudats, ainsi que dans celui des épanchements septiques et non septiques. Néanmoins, il existe déjà des paramètres fiables et connus dans la littérature permettant de différencier les épanchements abdominaux chez le chien. Ainsi, la CRP peut être utilisée comme un outil additionnel, afin d'affiner le diagnostic et le pronostic chez les chiens présentant un épanchement abdominal.
[-] L'objectif de cette étude prospective et multicentrique était de déterminer si les dosages de la protéine C-réactive (CRP) dans les épanchements, en les comparant à la CRP plasmatique, permettent d'établir un diagnostic différentiel des épanchements abdominaux chez le chien. L'analyse des résultats a permis de montrer l'intérêt de la mesure de la CRP dans certains cas d'épanchements. En effet, les concentrations en CRP dans le sang, dans ...
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Les dysbioses restent une entité clinique probablement sous-évaluée chez le cheval. Leur compréhension passe par une connaissance approfondie du microbiote occupant le tube digestif du cheval. Celui-ci comprend des bactéries, des protozoaires et des champignons, mais également des archées et des bactériophages. L'action du microbiote intestinal est majoritairement concentrée au niveau du gros intestin. Au sein de ces compartiments, les bactéries, les protozoaires et les champignons réalisent notamment l'hydrolyse des glucides pariétaux, qui forment la majeure partie de la ration du cheval. Les archées, quant à elles, sont responsables de la conversion d'une partie des produits de ces réactions en méthane tandis que les bactériophages contribuent au maintien de l'équilibre du microbiote en empêchant les proliférations bactériennes. Au-delà des variations interindividuelles, de très nombreux facteurs peuvent influencer le microbiote digestif du cheval. La ration et les changements d'alimentation sont les principaux facteurs mis en cause dans les variations de la flore digestive. L'utilisation d'antibiotiques, d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ou de vermifuges peut aussi être responsable d'une dysbiose. Les signes cliniques d'une dysbiose restent encore peu définis. Trois entités semblent cependant fortement corrélées à celle-ci : les colites, les fourbures et les coliques. Le traitement de cette affection reste principalement symptomatique, mais l'usage de nouvelles techniques, telles que la transplantation de microbiote ou l'administration de probiotiques, est de plus en plus fréquemment observé.
[-] Les dysbioses restent une entité clinique probablement sous-évaluée chez le cheval. Leur compréhension passe par une connaissance approfondie du microbiote occupant le tube digestif du cheval. Celui-ci comprend des bactéries, des protozoaires et des champignons, mais également des archées et des bactériophages. L'action du microbiote intestinal est majoritairement concentrée au niveau du gros intestin. Au sein de ces compartiments, les ...
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La pose du trocart dans le cæcum du cheval en colique est un geste technique controversé entre l'Europe du Nord et du Sud, car cette pose pourrait présenter des complications comme la péritonite. Cette étude a pour but d'établir les risques lié ce geste, ainsi que de caractériser la population susceptible de présenter une distension cæcale. Après une présentation de l'anatomie du caecum, de son fonctionnement et de son échographie, un travail de synthèse bibliographique a été réalisé. Il fait un bilan des connaissances actuelles sur l'étiologie de la distension cæcale, les indications, la technique et les complications du trocardage cæcal du cheval en colique. L'étude, qui fait l'objet de cette thèse, a consisté en la réalisation d'une étude descriptive rétrospective à partir de 66 cas de distension cæcales qui ont été diagnostiqués et trocardés à la clinique équine de l'EnvA entre 2007 et 2019. Cette étude a permis de mettre en évidence que les chevaux ont une présentation clinique assez peu spécifique. La plupart d'entre eux présente une tachycardie, une tachypnée et des muqueuses modifiées dans un cas sur deux. Les bruits digestifs sont, dans la plupart des cas, modifiés dans le cadran dorsal droit, correspondant au cadran d'auscultation du cæcum. Ni les analyses sanguines ni l'examen échographique ne permettent de caractériser la distension cæcale. Nos observations montrent qu'il n'y a pas de prédisposition raciale, de sexe et d'âge, et que les causes de distension cæcale sont très variables, comme rapporté dans la littérature. Les taux de survie des chevaux constatés dans notre étude, indépendamment du fait qu'ils aient été traités médicalement ou chirurgicalement, est d'au moins 50 %. Par ailleurs, un seul cheval de l'étude a présenté une complication directement liée à la trocardisation. D'autre part, il est apparu que la ponction cæcale permet de faciliter dans certains cas la palpation transrectale et d'améliorer la prise en charge préopératoire par décompression. Le nombre de ponctions cæcales n'a pas eu d'influence sur le taux de survie et le taux de complications des animaux.
[-] La pose du trocart dans le cæcum du cheval en colique est un geste technique controversé entre l'Europe du Nord et du Sud, car cette pose pourrait présenter des complications comme la péritonite. Cette étude a pour but d'établir les risques lié ce geste, ainsi que de caractériser la population susceptible de présenter une distension cæcale. Après une présentation de l'anatomie du caecum, de son fonctionnement et de son échographie, un travail de ...
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