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Physiopathologie de la rage du chien viverrin et excrétion salivaire du virus rabique chez cette espèce.

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Thèse
H

Martin, Elise

École nationale vétérinaire d'Alfort

2013

115 p.

A-2013-059

Rage ; Virus rabique ; Inoculation ; Transmission ; Excrétion ; Salive ; Carnivore sauvage ; Canidé ; Chien viverrin

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1653

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 059

Bibliographie : 53

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Haddad-Hoang-Xuan, Nadia

Assesseur / Examinateur : Le Poder, Sophie

Type de fond : Fonds contemporain

Le chien viverrin a été introduit en Europe entre les années 1930 et 1950. Il est rapidement devenu le principal vecteur de la rage sylvatique dans certains pays de l’Est de l’Europe. Il est dès lors apparu nécessaire au laboratoire de la rage et de la faune sauvage (Anses, Nancy) d’étudier les caractéristiques de l’infection virale chez le chien viverrin, notamment par le virus adapté à cette espèce, pour limiter l’expansion de cette maladie mortelle. Cinq protocoles ont été mis en place et au total, 45 chiens viverrins ont été inoculés avec le même stock de virus, à des doses différentes. La dernière expérience, à laquelle j’ai participé, a consisté à évaluer l’excrétion salivaire et la transmission « naturelle » du virus entre chiens viverrins. Ces travaux ont montré que le chien viverrin est sensible au virus rabique isolé du chien viverrin, du moins à certains isolats, et qu’il est capable de transmettre ce virus à un autre chien viverrin. La durée moyenne de l’incubation et de la phase symptomatique sont comparables à celles observées chez les carnivores plus classiquement étudiés. La phase symptomatique se caractérisait souvent par des attaques très frustres et très violentes entre congénères. La phase d’excrétion salivaire était toujours très courte et proche de la mort et ne présentait pas de variation significative en fonction de la dose de virus inoculée.

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